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Lamentations sans intérêt
Bizarre… Depuis un moment je n'arrive plus à écrire. Pourtant je ne crois pas qu'il se soit passé quelque chose dans ma vie suffisant à me bloquer à ce point. Il n'y a que les problèmes de boulot de mon père, mais j'ai décidé de ne pas me laisser miner par ça.
Je n'ai rien écrit dans mon Joueb depuis trois jours, mais c'est normal puisque je ne fais rien de mes journées ; il y a plus inquiétant : mon "roman". Je l'écris depuis deux ans, il doit faire dans les 200 pages A4, et le nombre devrait encore augmenter si j'arrive à écrire à nouveau, ce qui n'est pas gagné. Ça doit faire 2 mois que je n'y ai pas écrit un seul mot. Ce n'est pas normal, ça m'inquiète un peu. C'est peut-être la preuve que ce truc ne valait rien, je dois peut-être abandonner toute velléité de publier quelque chose un jour… (Je ne devrais pas dire ça à 17 ans, j'ai encore toute la vie devant moi, et il est normal qu'à mon âge on ne soit pas capable d'écrire un bouquin, fusse-t-il pour enfants.) Ce n'est pas que je sois lassée de ce truc, au contraire, je suis très (peut-être trop) attachée à mes deux héros, et il me semble que mon histoire peut être intéressante. Le problème vient du style de l'objet : en 2 ans ma façon d'écrire a vraiment changé. Si je deviens vraiment écrivain, alors ce roman aura de l'intérêt en tant que débuts… Je devrais essayer d'écrire des trucs plus courts, des contes ou des nouvelles, et continuer mon roman en même temps. Sauf qu'il va falloir en plus de tout ça que je m'occupe de bosser pour cette connerie de bac. Je dois obligatoirement avoir mention assez bien pour aller à l'université en Suisse, ma mère aimerait que j'aie bien, et mon père extrapole sur un très bien (il va être déçu, le pauvre). Actuellement, j'ai une moyenne de 13,66666667 exactement, ce qui fait qu'il faut abandonner toute idée de très bien. Je vais commencer la préparation mentale de mon père, surtout que comme je vais avoir respectivement 5, 5, et 5 en anglais, allemand et sport, mieux vaut ne pas se faire trop d'idées.
Faut que j'arrête de penser à ça, c'est trop déprimant… Mais avec mon frère qui rentre en classe demain, difficile de ne pas y penser. Il entre au CO (cycle d'orientation) = collège en France, cette année. Je me demande comment il va s'en tirer, il a 12 ans, mais il est très petit en taille et tout maigre et il a un an d'avance sur les gosses de son âge (ici on commence l'école primaire à 7 ans et ça dure 6 ans ; mon frère a suivi le programme français jusqu'au CE1). Et puis je l'envie à un point pas imaginable. J'ai jamais connu ça, une école "normale", avec des gens "normaux"… (phrase qui revient souvent : "Faut vraiment avoir un problème pour être dans cette école…") Le 3 septembre je commence ma neuvième année dans une école privée à la con. Depuis 9 ans, je n'ai jamais été dans des classes de plus de 15 élèves (certains penseront que c'est une chance, mais ils se trompent, et s'ils ne sont pas d'accord, qu'ils viennent essayer, je les accueillerais avec joie), j'ai essayé trois écoles différentes, dans la plus grande, la première où je suis allée, on devait être un peu plus de cent-cinquante élèves de la maternelle à la terminale, dans la seconde c'était huitante élèves à partir de la 6ème, et dans l'actuelle une petite centaine à partir de la 1ère primaire (CP). C'est affreux. Mais pour qui aime s'occuper lui-même de demander à ses profs ce qu'il a besoin d'étudier, qui aime leur fournir des sujets du bac, ou encore qui aime s'occuper de faire virer des profs incompétents, c'est le paradis sur terre… Rajouter à cela le plaisir d'aller passer ses examens en France, de devoir passer la gym à l'examen, de n'avoir aucune information sur rien… C'est génial !!!!!!!!! J'ai une folle envie d'y retourner dans deux semaines, c'est effroyable… Point motivant : c'est la dernière fois…
J'arrête de me plaindre. J'ai au moins la chance de pouvoir aller en classe, et puis, il y a l'électricité et l'eau courante… Je ne dois pas oublier le pauvre gosse qui s'est un jour embêté à me donner une leçon de positivisme...
Ecrit par Antigone, à 00:53 dans la rubrique "Du rien sur un tas de vide".



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