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Absolument rien à dire, mais bon, envie d'écrire. "Ton roman, écris le un peu" ! me crieraient certaines personnes bien attentionnées qui ont raison. J'aimerais bien écrire un peu cette histoire, mais je n'en suis pas capable. Cela requiert des connaissances que je n'ai pas. Je devrais parler d'amour dans mon bouquin ; d'ailleurs ça fait un moment que je dois le faire et que je repousse sans cesse. Faire avancer l'action nécessite de parler d'amour, et on m'a toujours dit qu'il valait mieux éviter de parler de ce qu'on ne connaît pas. Alors, je fais comment moi ?
Je pourrais interviewer des gens dans la rue : "Dites, les gens, c'est comment d'aimer quelqu'un qui vous aime ?"... L'héroïne de mon roman, véritable garçon manqué, rebelle à l'amour et tout et tout (car l'amour a tué sa mère) s'est enfin rendue compte qu'elle aimait son meilleur ami (lequel l'aime aussi depuis un sacré moment). Elle lui a dit qu'elle l'aimait, mais ne s'en souvient plus (on ne devrait jamais parler d'amour quand on se trouve dans un état de fatigue intense). Ce qui fait que maintenant la balle est entre les mains du héros (très timide et voulant paraître fort devant l'héroïne). Le lui faire avouer sera assez facile, mais le problème se posera après. Quand il aura avoué, je serais encore loin d'avoir fini mon histoire, il leur restera encore le (leur) monde à sauver... Moquez-vous, allez-y, elle est bête mon histoire, je sais, elle dégage comme une odeur de "déjà vu", mais où ? Enfin, en attendant d'en arriver à la phase killage des méchants armés jusqu'aux dents (c'était pour la rime), je vais devoir me dépatouiller dans cette histoire d'amour réciproque, et ça risque de pas être facile. Quand même, ça pourrait devenir intéressant de le faire, en effet, j'ai remarqué que parfois j'écris des choses dans ce bouquin et qu'un événement similaire se produit dans ma propre vie. La difficulté, c'est que les sentiments entre les deux protagonistes doivent perdurer (ça serait trop simple si ça devait durer trois jours, parce que ça je connais) jusqu'à toujours, même s'ils n'ont que treize ans dans l'histoire. [espoir secret de terminer comme ça : "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants"] Un peu romantique sur les bords, c'est vrai, et en plus parler d'amour éternel au sujet d'enfants de cet âge-là me semble utopique. Mais là-bas, dans leur monde, c'est possible, et il n'y aura rien d'extraordinaire à voir deux gosses d'à peine 14 ans voulant passer le reste de leur vie ensemble et s'en réclamant.
Ils vivent dans une espèce de moyen âge institutionnalisé, réglementé... et ne sont pas vraiment humains. Les deux enfants sont issus d'un peuple minuscule, longtemps décimé, et vivent au milieu d'une forêt profonde dans un village avec 200 congénères. Ce sont des gens simples, qui ont leurs convictions, telles que celle qui assure qu'un amour éternel est possible, ils croient en des esprits que certains ont la faculté de pouvoir comprendre, et leur obéissent. Ces convictions sont partagées par mes deux héros, mais malgré ça ils sont décalés, surtout lorsqu'ils reviendront de leur quête, ayant vu des choses inconnues aux habitants du village et ayant passé des moments auxquels peu auraient survécu...
En dehors de cette histoire d'amour entre les héros, et du monde qu'ils ont pour mission de sauver d'une chose que personne ne connaît, d'autres questions se posent. La difficulté de s'accepter soi-même, de faire son trou quelque part où l'on n'est pas à l'aise, de savoir à qui faire confiance... bref, les questions basiques que je me posais au moment d'écrire, et qui ressortent à chaque fois que je prends mon stylo pour poursuivre le récit de cette aventure.
Commentaires :
ater-angelus |
on ne sait jamais...Il est vrai que une chose me plait ds ce joueb; ce que j'apelle ta patte d'écriture... réaliste, vif, vrai, emplis d'émotions... Tout ca pour dire que si un jour ton roman se termine (ce qui arrivera)j'aimerai beaucoup pouvoir le lire... Je n'ai sans doute aucune légitimité a demander cela, puisque je ne suis qu'une jeune fille parmis tant d'autres, une inconnue. J'ai tant de fois regretté de ne simplement pas demander quelque chose... Bonne continuation.
biz |
Antigone 13-10-03
à 21:28 |
Re: on ne sait jamais... Merci de ce compliment... [toute rouge]
Quand on demande gentiment, je ne refuse rien. Mais mon oeuvre n'est pas très intéressante... puis tu risques malheureusement d'attendre longtemps avant que je finisse. Je suis loin d'être rapide... Bisous |
à 20:27