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Les humeurs changeantes d'Antigone


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le quotidien d'un mollusque ramolli
--> beaucoup de mots pour ne rien dire
Une journée comme tant d'autres, une journée qui passe sans que rien ne change, une journée normale, banale. Je crois qu'il n'y a rien à en dire. Rien ne pourra sans doute la distinguer de son lendemain ou de sa veille. J'y ai pourtant eu des idées que je ne retrouverais pas demain, et qui n'auraient pas effleuré mon esprit hier. C'est toujours cette chaleur affreuse qui rend léthargique, qui retire toute sa force à la moindre volonté...
   Je me lève le matin, vers 10h30, d'un sommeil que j'ai moi-même ponctué d'une pause aux alentours de 4h pour profiter de la fraîcheur nocturne, et de tout ce mystère de la nuit, des idées qu'il fait naître en moi, d'un sentiment de liberté que nul ne peut me reprendre. Le monde m'appartient ; douce extase... Je me promène le long des routes de ce "village" qui s'urbanise, j'y croise des chats, je bois à la fontaine une eau différente de celle du jour (je suis sûre qu'elle n'a pas le même goût que pendant la journée). Rien ; il n'y a rien d'autre que les lueurs blafardes des réverbères, parfois j'ai peur, je me fais peur moi-même. Je retourne me coucher avant 5h30, et je dors très bien d'un sommeil agréablement agité de rêves curieux, reflets de mes regrets... Je finis par m'en réveiller, et je vaque à mes petites activités pendant un long moment : petit déjeuner, et lecture des journaux jusqu'à ce que la chaleur dans la salle à manger rende le lieu intenable. Il n'y a rien dans les journaux... Il fait chaud, et il y a des pics d'ozone, il ne faut pas faire d'exercice physique pendant la journée, et mieux vaut éviter les rapports sexuels si on est cardiaque. A part ça y'a bien entendu des feux de forêts et à cause de la sécheresse les paysans risquent de graves difficultés financières. C'est gai en fait ; à ajouter à tout cela les bébés qui tombent des fenêtres et ceux qui meurent déshydratés dans des voitures stationnées en plein soleil... Y'a quand même des gens qui sont pas très malins sur terre. Je n'aime pas les bébés, soit, mais chacun de nous est obligé de passer par ce stade avant de grandir. Je me lamente donc de la disparition de ces potentielles personnes intelligentes ; après tout, il y avait peut-être parmi ces jeunes décédés celui qui aurait pu résoudre le problème du réchauffement de la planète...
   Je décide après cela d'effectuer ma sortie de la journée : visite de la boîte aux lettres. En effet, j'attends vaguement une lettre de quelqu'un qui avait parlé de m'écrire... Cela me donne un espoir pour ma journée. Plus tard il faudra déjeuner, mais fait trop chaud pour ça, alors on mange rien, ce qui fait de ce moment comme un petit déjeuner à rallonge : l'alimentation est la même à la seule différence que je bois froid plutôt que chaud, et qu'au lieu de mettre du nutella ou du nesquik sur mon pain j'y met du jambon... (Si quelqu'un vous demande des précisions sur mon régime alimentaire, vous serez capables de répondre.). J'occupe mes après-midi à écrire, lire ou travailler dans ma chambre, parce qu'il y fait vraiment froid... Des fois je fais la lessive ou je repasse, puis encore je range ma chambre, vu mon bordélisme je dois m'y atteler tous les deux jours, parfois je vais regarder la télé, ou je joue à final fantasy. 
   Je n'ai aucune envie de sortir de chez moi et de faire quoi que ce soit de constructif. Je préfère laisser filer le temps sans m'attarder dessus. C'est nul. Mais je n'ai d'énergie que quand il fait nuit. Toute idée de soleil me fait fuir, je rêve d'embruns et de brouillard, je rêve du Groenland, je rêve de neige... de tout sauf de chaleur et de soleil, par pitié !
   Que m'est-il arrivé de vaguement hors-routine ces derniers temps ? J'ai sauvé un pauvre petit mulot d'une mort atroce : finir bouffé par le cruel prédateur qui me tient lieu de chat. La bête est en parfaite santé, mis à part qu'il lui manque un morceau de queue. Nous avons décidé de la garder ; elle est installée avec tout le confort moderne dans la cage où j'ai élevé un bon nombre de hamsters et une souris blanche. Je crois que ça me manquait d'avoir un petit rongeur, et celui là a l'air de bien se plaire ici. (Je sais, c'est toujours ce dont on se persuade.) ; le problème c'est qu'à mon avis le chat est allée la chercher loin, et que si je la relâche, je suis persuadée que je vais la retrouver morte très prochainement devant la porte d'entrée. Pour l'instant elle n'a pas de nom. J'espère que le chat va l'accepter comme membre à part entière de cette famille de tarés...
   Je vais inventer un nouveau record pour le Guiness book : écrire le plus de choses sur du rien ; je pense que je pourrais y figurer un petit moment : c'est comme si j'avais un don pour ça...
   En attendant je vais me promener discrètement entre les jouebs...     
Ecrit par Antigone, à 23:18 dans la rubrique "Du rien sur un tas de vide".



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