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Les humeurs changeantes d'Antigone


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Et elle chante encore (faux, quand même)

La la la la la… Quoi ! tout aurait changé depuis ce 17 juillet ? Et pourquoi pas, d'abord… Préoccupée par mon… hum… avenir (?), je n'avais pas tellement pu profiter autant que je l'aurais souhaité de ce concert mythique. Et après, je n'avais pas pu savourer mes bons souvenirs, immédiatement effacés par ce refus auquel je ne m'attendais pas. Tenez, j'en voulais à la terre entière, à la Suisse surtout, à mon père, dont je maudissais la mutation qui m'avait faite atterrir ici, report facile de déception, de crainte. Il m'avait semblé qu'en me refusant l'admission au collège, on m'interdisait surtout de prendre une place dans ce pays, de m'y intégrer, que l'on me mettait au ban de cette société, puisque jamais je ne saurai, à cause de cela, me reconnaître parmi mes concitoyens, n'ayant finalement pas vécu les mêmes choses qu'eux. Je ne sais pourquoi je vis mal ma situation de ni Suisse ni Française, dont je suis responsable à la base, n'ayant jamais vraiment cherché à m'intégrer autrement que par mes relations à l'école. Et maintenant j'ai la chance d'un petit recommencement, d'aller étudier, habiter… ailleurs. Rencontrer d'autres personnes. A ce sujet, il y a les réalistes, ceux qui me disent que les vrais amis, ceux qui demeurent, ce sont en général ceux du lycée, et il y a les autres, ceux qui veulent me sortir du cycle infernal de "je suis une victime, la vie me persécute !" qui répliquent : "Non, non, les authentiques c'est ceux de la suite, ceux qui s'intéressent aux même choses que toi." Alors j'ai le choix. Soit je serais pour l'éternité de ce genre de personne qui connaissent très peu de gens, et sans vraiment plus pour une bonne partie, ou alors je suis condamnée à ne frayer qu'avec des futurs ingénieurs. Non, vraiment, personne n'a rien compris. Ni moi non plus d'ailleurs.

***

Même les articles en suggéré, je n'en ferais plus. Quand je suggère, les gens qui me connaissent, et tant lisent ce journal, comprennent aussitôt. Je suis nulle pour faire discret. Et pourtant oh, comme je suggèrerais bien ce que je ne peux pas dire ! Mais tant pis. Pas la peine. Je reste en tête-à-tête avec Nietzsche. Demain ça ira mieux. Demain j'apprends les "je veux, je ne veux pas", je me donne les moyens d'obtenir les "je veux", j'évite les "je veux pas" sauf si ce sont des "je veux" déguisés. Je descends le gouvernail, et la dérive même. Puis je me promeus capitaine, pendant que j'y suis, puisqu'on n'est jamais que ce que l'on veut bien être. Et je répondrais à mes e-mail, demain.

Ecrit par Antigone, à 01:30 dans la rubrique "Du rien sur un tas de vide".



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