Les humeurs changeantes d'Antigone

   Mon moral, pour ne pas changer ses habitudes, s'amuse encore à jouer avec les boutons de l'ascenseur. En haut, tout en bas... il est passé par tous les étages aujourd'hui, et finalement descendit quelque part, admettons qu'il s'agisse de ce point là, vous savez, quand on a un nuage de point, et qu'on veut faire un ajustement affine par la méthode des moindres carrés... Le point moyen, ça s'apelle. Mon moral est donc arrivé au point moyen, autrement dit, pour en finir avec ces maths (que j'aime tellement), ça va normalement, mis à part que j'ai mal à la tête...
   Journée pénible aujourd'hui : Anglais TPE récré Philo Philo Repas Maths Maths-spécialité Philo Philo Maths-spé. J'en suis revenue vivante. C'est le prof de maths qui m'a ramenée chez moi, et comme d'habitude, pour ne pas changer, il m'a parlé de son sujet préféré : mon camarade de classe ; en étant persuadé qu'il y avait eu quelque chose entre lui et moi (au registre sentimental (euh.. c'est quoi un sentiment ?)). J'ai démenti, mais il a dit que ça ne l'intéressait pas et qu'il ne voulait rien savoir (traduisez qu'il était certain du bien fondé de son accusation). Les profs sont tous des tarés dans cette école... Une petite citation du prof de philo, avant d'aller souper : "Le monde est un véritable lupanar, ça ne cesse de partouzer de partout..." Voici une phrase qui vaut son pesant d'or.