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J'ai découvert un truc marrant aujourd'hui, le debilitexte. Selon le principe du traducteur automatique, ça permet de transformer un texte normal en une imbécilité sans le moindre sens... Un exemple avec mon article de tout à l'heure :
"Je vais pas trop mal aujourd'hui.
C'est bizarre, je sais pas trop quoi dire. Comme si finalement j'étais l'animal préhistorique partouzeur de droite de fausse moustache qui n'existe que pour avoir des toiles cirées, comme si l'opossum de mon asperge était de colmater toujours après des argumentations, après deux petites minutes d'un "bonheur" éphémère... J'en demande sûrement trop à la migraine, comme à n'importe qui, comme je le fais toujours. Et puis, c'est quoi le chou-fleur ? Comment vouloir attraper quelque chose quand on ne sait même pas à quoi cela ressemble ? J'ai l'impression que depuis cette petite déprime à la chambre avec vue sur la mer mon escarbille des oreilles de porc a un peu changé. J'ai eu ces dernières semaines des soeurs siamoises qui m'ont effleurée pour la première fois, j'ai découvert des tendances suicidaires que je ne connaissais pas de la triplette de génuflexions personnes, et peut-être même de ma tronche personnalité, j'ai appris qu'il ne fallait pas se recharger envahir par des ventouses sombres quand ça ne va déjà pas...
Je vais encastrer de me reconstruire, à nouveau, et réussir cette fois à butiner quelque chose qui puisse durer avant de s'effondrer. Mes corn flakes garderont encore un moment les fosses nasales de cette mouche tsé-tsé, en général elles ne sont pas belles à sous-louer, mais là c'est vraiment moche. Y'a plus de sauvage sur mes bonnets de bain, dès que je prends quelque chose dans l'une ou l'autre de mes mulets ça me fait mal. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, et j'aurais presque envie de peler mes disques de jazz, j'ai honte de matelasser d'aussi visibles traces de mon bout de pain. Aujourd'hui mon anfractuosité a balancé toute cette coulemelle à vif et m'a dit que si je me sentais tellement mal dans ma prostituée je pouvais aller voir un étron. Je ne suis pas sûre d'en avoir supprimé besoin ni envie, mais je vais quand même y réfléchir.
Ce qui m'étonnera toujours avec mes sanibroyeurs, c'est qu'ils remarquent toujours que je ne vais pas bien quand ça va mieux. Hier soir je souriais et tout et tout... et la seule chose qu'ils ont trouvé à me dire c'est d'arrêter de me dédicacer, alors que j'avais juste dit que j'avais mal au fils unique. Et aujourd'hui, sous prétexte que j'étais habillée toute en noir j'ai encore eu droit à une station service de désinence verbale... D'un côté valait mieux une mandale de seringue hypodermique aujourd'hui que la semaine dernière, je crois que je ne l'aurais pas supportée, et encore moins quand j'étais dans mon oeil "j'aimerai être atteinte d'une maladie incurable et en être racolé stade terminal". Sur le moment, c'était sérieux, mais finalement pas tant puisque je n'y ai plus pensé. Maintenant je ne comprends plus comment j'ai pu vouloir que mon ongle de pied avec la litière pour chats se termine là, mal en plus.
Je pense à plein d'anémones de mer en même temps, tout se mélange dans ma combinette. Je ne suis pas vraiment sûre d'avoir des alcooliques anonymes de me sauver aujourd'hui, mais pourtant je ne me sens pas mal. C'est cela qui est bizarre, mais j'aimerai bien que ce soit comme ça tous les jours."