Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Les humeurs changeantes d'Antigone


Index des rubriques

Recherche


Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?


Ailleurs sur Joueb.com
Juste des playmobils

Quand j'étais petite, j'avais une grande théorie pour expliquer la vie, totalement playmobilesque, mais à laquelle je n'ai pas complètement fini d'adhérer. En fait, nous ne serions que des petits bonshommes en plastique, et au-dessus de nous, y'aurait des gosses qui nous animeraient, comme des playmobils. Tout à l'heure, j'étais en DS de maths (oui, je suis une déesse des maths (et je n'ai que ça à faire : des calembours débiles)), et j'avais écrit la date en haut de ma feuille, sauf que je m'étais trompée de jour, alors je cherche mon effaceur pour rectifier ça, mais il était introuvable. Je regarde autour de moi pour voir qui pourrait m'en prêter un, et quand je regarde à nouveau ma table, l'effaceur était revenu. Pire encore : j'arrive dans ma chambre, je me dis que je vais écouter la radio, je chope la télécommande, j'allume, et je la pose sur ma table de nuit. Deux minutes plus tard, je reveux la téléco, et il m'a fallu ¼ d'heure pour la retrouver, là où j'avais déjà regardé 15 fois. La seule explication, c'est les gosses qui jouent avec mon moi playmobil, qui ont sorti mon effaceur, puis ma télécommande de la zone de jeu, et, se rendant compte de leur erreur, les ont remis là où ils devaient se trouver. Et puis, les choses que je dis, que je vois, ont toutes un rapport entre elles. A midi, la sœur de demandait à qui passait devant-elle, l'autre jour, ce que c'était une illusion. Et curieusement, par plus tard qu'une demi-heure après, une définition s'esquissait, dans les pleurs, et j'étais toute émouvue, et je me rendais compte que les illusions, c'est dangereux (mais c'était pas moi qui pleurait), et je me reproche d'être si maladroite, et de pas savoir lui montrer, que bien qu'on se déteste par commodité (enfin, il dit que c'est de la commodité, qu'il pense tout le contraire, parce qu'il a quand même un vague espoir de me flanquer dans son lit), il compte un peu pour moi. D'ailleurs, si lui ne compte pas, je me demande qui compte. Et puis, quand je me dis qu'il compte, ça me fait croire qu'on peut compter pour moi. [Oh… on doit pouvoir, mais je ne m'en aperçois souvent trop tard, je ne sais pas le montrer, ni ne mettre à compter pour qui que ce soit.] Et en laissant éclater sa tristesse, en, disait-il, "se montrant faible", il a prouvé combien il pouvait être "fort", et qu'il n'était pas le petit con pleurnichard pour lequel je le prends depuis qu'on se connaît. Les gens devraient plus souvent laisser éclater les choses qu'ils cachent à l'intérieur, surtout s'ils savent le faire, et que c'est ni beau ni moche, que ça paraît juste naturel.

Ecrit par Antigone, à 20:57 dans la rubrique "Du rien sur un tas de vide".

Commentaires :

  Anonyme
08-04-06
à 03:08

Lien croisé

Web Blog Directory - A Lot - Aggregating the PoweR of Blogs! : " antigone : Juste des playmobils (May 04 2004 19:24 GMT) - Quand j'étais petite, j'avais une grande théorie pour expliquer la vie, totalement playmobilesque, mais à laquelle je n'ai pas complètement fini d'adhérer. En fait, nous ne serions que des petits bonshommes en plastique, et au-dessus de nous, y'aurait des gosses qui nous animeraient, comme des play"



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom