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Il est poète, hein ? Mon camarade de classe qui révise pour sa compo de maths tout en me parlant de la fille qu'il aime. Je trouve ça assez mignon quand on sait qu'il hait les maths. Je suis quand même une gentille fille : je l'écoute toujours me raconter ses palpitants émois amoureux. Ce serait presque un plaisir, mes occasions de sentir mon coeur battre pour autre que moi sont rares. Alors je l'écoute, et je me demande si un jour il y en aura un qui pensera de moi tout ce que lui pense de cette fille. Je serais presque tentée de croire à l'amour quand j'entend de telles choses. [N'importe quoi, bête que je suis j'y croirais toujours, et je ne cesserais jamais de croire que pour aller Vraiment Bien il me faut un mec qui m'aime, et qui me le montre.]
Essayé de régler mes problèmes avec Naelia, ça risque de jamais redevenir comme avant, ça me déçoit un peu, mais j'aurais fait ce que je pouvais, je crois au moins.
Ce que je lui ai écrit :
"Je crois qu'il faut que je m'explique un peu, même si je ne sais pas si tu vas m'écouter. Je préfère perdre du temps plutôt que de ne rien essayer pour ne pas perdre une personne qui ne le croit pas mais qui compte beaucoup pour moi.
Au souper vendredi, nous avons parlé de toi avec le prof de philo, il nous a dit qu'à la réunion de profs, sur les deux heures consacrées aux deux classes, une demie heure avait été employée pour parler de toi. Pour madame M. il semble que la classe est divisée en deux groupes : DP, LG, Naelia, LV et LS et le reste de la classe. Elle n'a pas tort. Mais il me semble que personne n'exclue personne, sauf LG. Le prof de philo, quant à lui, dit n'avoir rien remarqué qui puisse vraiment confirmer cela. Il nous a dit : "Parlez ensemble, il faut de la communication…". Ce que je lui ai répondu, moi, c'est que pendant les vacances j'avais essayé de parler avec toi, mais que toi tu m'avais méchamment envoyé péter. Je me suis sentie très mal après, impuissante. J'ai été blessée puisque j'avais l'impression de n'avoir rien fait de mal. J'aurais bien voulu en rester là, ne plus te parler. Et pourtant quand je m'en suis sentie capable à nouveau, j'ai refait un pas.
Mais voilà, après, encore, quand j'ai voulu te parler, il a suffit que je dise un seul mot sur ton chien, mot que tu as pris de travers, pour que tu montes sur tes grands chevaux. Je respecte tout à fait le boulot de ton chien et son utilité pour toi. Cependant, le sentiment général c'est que ce chien n'est pas utilisée dans la totalité de ses capacités. Mais cela personne n'a rien à dire là-dessus, je le sais très bien. Et quand tu seras plus indépendante, elle remplira parfaitement ses fonctions. On a toujours tort de donner une âme aux animaux, de leur prêter des sentiments. Bien sûr que non, elle ne s'ennuie pas en cours, et bien sûr que non elle n'est pas malheureuse, ni heureuse non plus. C'est un animal dressé pour le boulot qu'il accomplit.
Je ne crois pas qu'il soit difficile d'avoir pour amie une aveugle, ni que cela demande du courage, ou même qu'on puisse en avoir honte.
En effet, on peut dire que je joue dans deux camps. Mais je ne peux pas faire autrement. Pas plus que je ne peux t'empêcher d'apprécier LG tu ne peux me contraindre à l'apprécier. C'est pour cela qu'à l'école je suis rarement avec toi. Et puis, je la pense capable de donner bien plus d'amitié que moi, je me dis que quand tu as LG, je ne peux rien t'apporter de plus. Après tout, je suis tellement différente d'elle. Elle est très bien élevée, elle parle très bien dans un langage que seuls les initiés peuvent comprendre, et elle a un joli sens de la diplomatie que je n'ai pas. Alors à côté de ça, je me demande vraiment à quoi je peux servir. Une peste comme moi. Qui ment à tout bout de champs, qui parle comme elle pense, qui se croit intelligente. Une sorte d'ours qui n'embrasse jamais personne, qui n'adore personne… Et au lieu d'avoir honte de mon imperfection, j'en serais presque fière. "
Sa réponse :
"Hello,
Voici quelques explication en réponse à ton mail.
Je crois que tout ce qui est dit au niveau de la classe est vrai. IL est bien vrai que la classe est divisée en deux camps. J'aurais préféré pour ma part être mise au courant de totu ce qui a été dit à la réunions avant que toute la classe le sache.
Ce que je reproche à la plupart de la classe, des anisens de l'année passée plus particulièrement, c'et de ne pas toujours me respecter à proprement dit, de me prendre très souvent pour une conne ingénue qui ne comprend rien à tout ce que l'on puisse dire d'elle par derrière. Comme tout être humain, je suis également capable de souffrance intérieure, de tristesse et de collère moi.
Oui, au début des vacances j'ai été très sèche avec tout le monde, avec toi aussi, mais j'avais besoin, fortement besoin de mettre un peu de distance entre moi et la classe, du moins sa majorité. J'avais l'habitude que tout le monde m'aide quand Jenny était maalde, et cette fois personne n'a bougé. C'est vrai, ce n'est pas aux autres de nettoyer les accidents de mon chien, mais j'e me suis sentie tout à coup exclue dès se jours, tant par le comportement du prof que par le silence des autres. ET j'en ai aussi franchement marre que l'on me ressasse du matin au soir que mon chien est malheureux, que ici n'est pas sa place, qu'il n'est pas utilisé come il le devrait : après tout, c'est ma vie. Ce que je demande, c'est du respect. Je sais qu'il n'y a aps beaucoup de gens que l'on revoit à la fin de ses études, je sais que les amitiés profondes et cincères sont précieuses, mais je sias aussi que l'amitié ne peux pas se forcer. Vopila, l'harmonie, oui, mais ce qui compte pour moi, c'est de garder ma dignité et de me faire respecter.
Je sens très fort chez toi que tu te dénigres toujours, c'est vrai que tout le monde à ses défaux, mais tu sais, ce n'est pas en te démolissant toi même qu tu attires le regard des autres. Il faut être et rester soi-même, et dans le monde d'aujourd'hui, je sens très fort le fait qu'il faille changer d'identité pour être accetpé; la différence fait peur."
Tout le monde est borné sur ses positions, personne ne changera d'avis. Elle pense que je ne la comprend pas, je pense qu'elle ne peux pas me comprendre (d'ailleurs elle a pris au pied de la lettre mon dernier paragraphe assez ironique). Enfin, c'est la vie... [Parfois j'ai envie de flanquer trois baffes à la vie.]