Les humeurs changeantes d'Antigone

   Faut bien commencer un jour, alors je me lance, j'arrête de réfléchir, ce que que j'écrirais plaira, plaira pas, je m'en fiche, je le fais avant tout pour moi, et parce qu'après tout, j'ai peut-être plus de trucs à partager que ce que je crois...

    D'abord je me présente... Alors, j'ai 17 ans, et je ne m'apelle pas Antigone, je pourrais m'appeller comme elle, mais malheureusement pas, mes parents ont choisi un nom qui ne me correspond pas du tout, qui est même tout ce que je ne suis pas. Pour Anouilh, car c'est son Antigone à lui qui me ressemble, et pas celle Sophocle, "Antigone, c'est la pettie maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense." Voilà, moi je suis comme ça, petite et maigre, silencieuse, et toujours en train de penser. J'aime écrire et lire, plus tard j'aimerai pouvoir subsister grace à l'écriture, avoir une vie de liberté, sur un petit voilier, aller partout où je voudrais, sans attaches... comme le vent... Dans la fable, la Cigale c'est moi, sauf bien sûr que j'ai un tel sens de l'honneur, que pour moi, aller demander de l'aide à la Fourmi, c'est un véritable abaissement, je m'arrangerais pour pouvoir toujours me démerder moi-même, j'aime pas dépendre, c'est contraire à ma vision de la liberté... Sinon, actuellement, je suis en première ES, parce que L ça me disait rien, vu que j'aime pas trop massacrer d'inocents petits textes... que je suis loin d'aimer l'esprit scientifique, et que la socio je trouve ça assez marrant.
   Je suis une petite personne "normale", je crois, avec ses coups de gueule, ses coups de coeurs, qui aime pas trop les sentiments que l'on exprime hypocritement à grand coups d'embrassades, la violence me donne envie de chialer, j'aime pas les bébés et les enfants, les grands cons qui profitent de leur pouvoir en faisant des guerres me donnent des envies de meurtres... bref, c'est classique, que dire d'autre ?