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Les humeurs changeantes d'Antigone


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Où l'héroïne, réflechissant sur son avenir, fini par évoquer ses souvenirs d'"enfance"

   Moins j'en fait, et plus je me dis que j'ai de la chance (ce qui justifie que je ne connaisse pas l'amour)... Dissert de philo : repoussée ! A rendre jusqu'au 19 octobre dernier délai, par e-mail, s'il vous plaît. C'est ce qui s'apelle un prof compréhensible.

   Ce qui lisent mon joueb régulièrement et avec assiduité (et s'il y en avait vraiment ?) auront sans doute pu voir que certaines de mes connaissances y sont passées... L'Indiscret et Nassim, ils ont laissé chacun un commentaire. L'Indiscret nous raconte que sa calculatrice est tombée en panne (vieille image du mois de juin, il ne m'a pas tuée pour l'histoire de cette ressemblance, bizarre), et Nassim m'a écrit un long truc qui me fit plaisir... Ce n'est pas tous les jours que quelqu'un me parle comme ça, tellement sincèrement. 
   Ce qui a ramené autant de populasse chez moi, avec les intitulés des sujets de philo (une fille de la classe est arrivée par hasard), c'est le joueb de Gigi (les bruits courent vite dans ce petit pays). Son article, je l'ai bien aimé pour son écriture, et parce qu'il m'a quand même fait rire ; mais je ne veux pas prendre parti là-dedans, je considère les deux comme des amis, et surtout, je ne connais à mon avis de 50% des histoires entre eux, et j'ai des versions diamètralement opposées suivant qu'elles me viennent de lui ou d'elle. L'un d'eux me ment, et j'ai renoncé à savoir lequel (pourtant je voudrais bien savoir). C'est embêtant quand même de ne pas savoir à qui on ne peut pas faire confiance car on ne croit personne, comme ça. Enfin, ce que je veux dire, c'est que ceux qui seraient tentés de prendre position là-bas perdent leur temps, il doit manquer plus de la moitié de la réalité.

   Il ne se passe pas grand chose dans ma vie. Peut-être un point à clore : j'étais amoureuse d'un garçon qui était avec moi en Allemagne, et c'est fini, plus de sentiments amoureux. On se parle rarement et pas longtemps sur MSN, d'ailleurs on avait jamais réussi à se parler vraiment comme des êtres humains civilisés, donc qu'est-ce que ça change ? La semaine dernière encore ça me faisait mal quand il ne me parlait pas, et maintenant plus tant ; s'il me parle tant mieux, s'il me parle pas tant pis, mais je préfère que ce soit lui qui me parle en premier, j'ai toujours peur de l'embêter. Je bascule vite, faut croire. Si j'avais le courage, je recopierai quelques passages du journal que j'écrivai en Allemagne, je traduirai en français, car je crois que je dois être la seule personne capable de comprendre mon allemand. Bon aller, je le fais en vitesse : c'est trop marrant, et comme ça je fais mon deuil de toute cette histoire...

"Dimanche 13 juillet
   Samedi soir, feu d'artifice : Les allemands sont fous... C'est sûr depuis hier soir. Je me suis rapprochée de ma polonaise Anna, et j'ai enfin adressé la parole au belge qui est dans ma classe. Il est gentil (non, pas gentil au sens "c'est un imbécile"). Je crois qu'on peut parler avec lui (il y en aurait donc un ici, d'intelligent ?), j'l'aime bien.

Lundi 14 juillet
   Il me plaît bcp le belge (euh, il est français en fait) (j'entends par là en tant que personne). Domage qu'il parte vendredi, un peu plus longtemps et je suis sûre que je me mettais à l'aimer.  

Mardi 15 juillet
   Il a dit que c'était une très mauvaise manie de raconter ma vie partout. Je ne l'admettrais pas, mais je sais qu'il a raison.
   Savez pas, vous, sur les genoux de qui j'étais assise ce soir... Un sac d'os.

Passons les détails

Vendredi 18 juillet 
   "Er ist weggehe" (il est parti) j'ai dit à Anna tout à l'heure, elle m'a serrée dans ses bras. Elle est trop bien Anna, elle, elle me comprend. "Er war sehr nett." elle m'a répondu. Heureusement, c'était musée du chocolat cet après-midi. Je suis d'une humeur débile !"

   Et après il est parti, et j'ai occupé ma dernière semaine à me chamailler avec la russe qui dormait dans la même chambre que moi, et avec une petite suissesse hypocrite pour qu'elle me répète tout ce que les gens disaient dans mon dos... J'y suis plus ou moins parvenue. 

   Voilà, je vais aller me coucher, je crois. J'aime bien les vieux souvenirs...

Ecrit par Antigone, à 23:38 dans la rubrique "Du rien sur un tas de vide".



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