Index des rubriques
Recherche
Session
Ailleurs sur Joueb.com
Le texte d'il y a deux ans...
En relisant les fichiers d'il y a deux ans je me suis rendue compte que mes pensées n'ont pas beaucoup changé depuis cette époque. J'ai retrouvé cette idée du non-bonheur que j'avais oubliée, mais pour le reste… Je ne sais pas trop. Dirais-je encore que je n'ai jamais vraiment aimé personne ? Je ne crois pas, mais ce qui n'a pas changé, c'est que je ne connais qu'à peine l'amour réciproque et partagé. Le dernier paragraphe m'étonne, mais il doit être vrai, et est en tout cas très révélateur des manipulations que j'exerce sur moi.
Je m'imagine écrivant ce vieux texte, tapant rageusement mon clavier d'ordi, les larmes aux yeux, me détestant, détestant ma vie… Je me vois bien l'ayant écrit en me sentant dure et tellement lucide, avec l'impression d'avoir tout compris, de m'être regardée dans un miroir qui aurait été jusque là recouvert d'un voile plus ou moins opaque que j'aurais retiré pour la première fois. Je devais avoir mal ce jour-là.
J'étais joliment superficielle. La différence, c'est que maintenant je ne pense plus que je me sortirais de ce cycle de déprime en aimant quelqu'un qui m'aimerait (ça se serait par contre le moyen de me réapproprier mon corps dont je me sens complètement étrangère ; c'est de ma faute, bien sûr, à force de le laisser caresser par qui voulait comme un objet, je l'ai chosifié et je m'en suis défaite, au point de me dire que quand on touche ça, on ne me touche pas moi).Je me demande même si je m'en sortirais un jour, mais chut, faut pas le dire trop fort, parce que l'Indiscret à cause duquel j'ai déménagé a retrouvé mon adresse… Ce qui n'a pas changé, c'est que quand un quelqu'un d'amoureux me raconte ses histoires, je ne peux pas m'empêcher de dire : " Moi aussi je veux un n'amoureux !!!".
Ce n'est qu'une question de volonté, et de capacités, mais je les ai sûrement, bien enfouies au fond de moi…