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Les humeurs changeantes d'Antigone


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Je pensais juste...

Je me comprends. Je me connais. Je me sais. C'est pas trop mal déjà.



[Badminton : lundi 7 juin 04 à 9h00, Gymnase du lycée professionnel du Chablais, Chemin de Morcy, Thonon les Bains. Demi fond : à 14h30, au stade municipal, 10 chemin de Voiron. Je cherche des supporters, ou, ce serait mieux, le mode d'emploi de la crise d'appendicite simulée. Et un grand merci à Mauricette (parce que l'"affaire" épreuve ponctuelle d'EPS des candidats scolaires pas sous contrat est suivie par une certaine Mauricette, et que c'est un prénom charmant.) et Georges (parce que c'est lui qui a l'honneur de me convoquer…)]

Et à la fin de la démonstration stupide de bonne humeur fictive… enfin bref… J'admire la capacité de mon cerveau à changer de sujet. Je suis un parasite. Un parasite, ça ne communique pas, ça se propage. Et comme parasite je suis, je propage mes états d'âme, et seulement les négatifs. Sans dire que je déprime, je fais déprimer, sans dire mon angoisse, je crée l'angoisse, sans dire ma peur, j'effraie… C'est quasi magique, en fait. Propager, c'est confier sans dire, c'est partager sans donner. C'est que dans mon petit monde bien égoïste on ne partage pas, on ne confie rien, mon petit monde c'est un peu un désert, ou c'est un peu Tchernobyl : comme on craint les retombées, on évite d'y aller si on n'y pas été durablement exposé au préalable. Mais faut bien laisser sortir des trucs parfois. Et c'est pour ça, par exemple, que je balance des conneries parfois à n'importe qui des choses que j'ai faites et dont tout le monde se fout, mais que j'aurais peut-être raconté à un/e meilleur/e ami/e, si j'en avais vraiment un/e, parce que je l'ai fait, et que ça avait une bête signification pour moi, et qu'il fallait que je le dise, juste un peu. Les peurs et les angoisses, ça sort un peu, vague, vague, sur ton badin, comme ça, quand on me répond gentiment : "Clémence, t'sais, j'm'en fous" (au moins c'est honnête), je peux dire que moi aussi, mais que je parle, parce que ben le silence avec les gens que j'aime bien ça m'inquiète. [Et pourtant si tu savais comme j'ai peur.] Marrant le voisin d'en face dans le bus, il m'a regardée une fois, il a vu que mes yeux étaient remplis de larmes, et après il n'en avait plus que pour la fenêtre. J'aurais tellement besoin de le dire pourtant, à quelqu'un qui m'écouterait pour de vrai de vrai, et qui me dirait, en ayant vraiment confiance en moi, "tu verras, tout va bien aller…", et juste que le quelqu'un me serre dans ses bras, pour avoir juste un peu chaud, juste un peu, et que ça semble normal, ou qu'il me donne un mouchoir.
Le divorce de tes parents, je m'en foutais.
Ta petite déprime à la con, au début de l'année, quand tu te sentais mal aimé, je m'en foutais.
Et de la tienne aussi.
Mais de vous, je ne me foutais pas. Je pensais... je sais pas, je pensais juste.

Ecrit par Antigone, à 22:35 dans la rubrique "Du rien sur un tas de vide".



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