Et encore une fois je n'ai pas su...
--> je n'aurais pas fait un bon bourreau
Je n'en serais jamais capable. Je n'en aurais pas la force. Tant pis, faudra laisser tout cela mourir de soi-même. J'en ai marre d'en vouloir à la terre entière. Personne n'y peut rien ! C'est de ma faute, tout est de ma faute... Mais oui, je suis heureuse, ne vous inquiétez pas, tout va bien ! Bien sûr ! On n'a pas le droit d'aller mal, on n'a pas le droit ! De toutes manières, cette souffrance, je me la suis infligée moi-même, je me croyais assez forte pour supporter, et même encore aujourd'hui, je suis incapable de la prendre, cette décision, celle qui me sauverait quelque part, mais pas tellement. Avec cela je peux faire tellement semblant, tellement... Mais oui ça va bien. J'y pense trop, c'est tout, si je n'y pense plus ça va bien. Je devrais simplement me réjouir de l'instant présent, ne plus penser à... à... ne plus y penser, simplement. Chaque moment est bon à prendre ! Et les sourires de ceux qui voient le mien valent tous les sacrifices, même celui de ma raison, même des choses qui étaient autrefois si importantes.
Dans deux ans, cinq ans, je me réveillerai en tombant de mon lit, et il faudra tout recommencer, mais en attendant... tant que ça tient, hein ? Et puis, oh, et puis ?
Personne n'y comprend rien, moi non plus. C'est tellement dur que je ne peux y mettre vraiment de mots, de sens, d'explication... et puis je ne sais plus, je n'en peux plus, et pourtant il va falloir continuer... Elle est neutre, dîtes-moi, la vie ? Elle ne veut le malheur de personne en particulier ? Pas le mien, n'est-ce pas... J'ai tellement plus de chances que d'autres, c'est vrai ça aussi ? Et puis, c'est vrai aussi que l'on est artisan de son propre malheur... ?
Demain ça ira. Oui ça ira. Je ferais ma dissertation d'économie, je recopierai mes cours, je... Y'a tellement de choses à faire... et je penserai plus, et lundi je sourirai, ça ira bien, je ferais l'idiote pour ne pas penser, je chantonnerais bêtement, je m'attacherais à des riens pour ne pas quitter ce sourire stupide... Je serais heureuse. Personne n'y comprendra rien... et moi je saurais tout, je distinguerais tout. Ils me feront rire, et parfois je les mépriserais, je les aimerai comme il faut faire, ils seront heureux pour moi, et je penserai avoir raison une fois de plus.
Et cela pendant le temps qu'il faudra. J'aime cette pièce.
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ater-angelus
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ah kkun d'autre qui joue et ne vit pas... je me suis 'un peu' retrouvée ds ce que tu ecris... en tt cas je te trouve emproie au realisme.. ca me rassure de voir que d'autres trouvent le monde fade et les gens pales.... les duper... oui voila tt les duper et avancer toujours... voila seulement l'Amour a croiser mon chemin.... et lui interdis tte fausse pudeur, interdit de cacher kan ca ne va pas... il faut des bases solides... et mon Dieu (ah non pas lui!!!) ce que ca fait du bien..
Enfin tt ca pour dire que je suis contente d'avoir decouvert ce blog
'ci hein ;)
take care
**ater-angelus**
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à 13:23