Les humeurs changeantes d'Antigone

Je me lève ce matin, tôt, en me disant que je vais faire un peu de philo, histoire de remonter mon 3 (approximativement calculé, qui pourrait donc aussi bien être un 2 ou un 4) en gym. Mais après ça, je regarde l'introduction sur l'art dans mon livre nul, précisons-le, et s'en suit un découragement sans précédent. Je vais faire impasse sur l'art. Ou sinon je dessinerais un truc sur ma feuille, ça sera marrant, et permettra de faire circuler une nouvelle rumeur, qui surpassera tout les "Qu'est-ce que le courage" et autres du même genre. Demain retour en France. C'est pas que les allez-retour soient lassants, mais presque, comme je l'expliquais à mon examinatrice de badminton hier matin. Prendre les quartiers à l'hôtel, se retrouver toute la classe là-bas, se stresser mutuellement les uns les autres, s'énerver… Ils ne se rendent pas compte, les gens, de l'enfer qu'on vit dans cet hôtel, de l'atmosphère de vacances malgré tout, mais des examens. Le positif, c'est de ne pas avoir de parents quand on rentre à la maison : "Alors, ça s'est bien passé…?". Hier soir finalement j'étais épuisée, pas pu m'empêcher de chialer pendant le souper, mais l'ambiance s'y prêtait tout particulièrement. Je voudrais vraiment m'en aller l'an prochain. Quand on en vient à s'engueuler pour une casserole de nouilles, il devient temps pour les rats de quitter le navire. Retour à la philo !