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Y'a tous ceux qui croient que c'est simple de s'en sortir… "Mais de se sortir de quoi ?" Je ne sais pas vraiment de quoi. Parfois je me dis que tout pourrait aller bien. Je me dis comme eux qu'il suffirait peut-être que je le veuille vraiment, que j'essaie un peu et que tout ira de soi-même. Et que ça deviendra une vie normale, comme celle de n'importe qui, et que je serais vraiment heureuse… [Mais si cela n'est pas naturel chez moi, est-ce que ça me rendra sincèrement heureuse ?]
La solitude est devenue mon état naturel.
Les gens me plaisent rarement.
Et s'ils me plaisent ils me font peur, parce qu'ils sont tellement "mieux" que moi…
Parfois, il y a des gens que j'aime bien beaucoup ou beaucoup bien, parce que l'amour ou l'amitié ça se quantifie pas, que j'admire et tout et tout, puis je crois bien qu'ils le savent, puis quand même ils me font mal, et je ne sais pas si c'était voulu ou non… et après je suis perdue. (cf. C'est pas la peine, écrit le 13 octobre, après une conversation qui m'avait déprimée, avec une amie (?), je pleurais presque. J'étais pas bien. Effondrée dans tout mon être. Je ne sais toujours pas quoi penser.)
Des fois tout pourrait bien aller…
Mais il reste toujours une ombre ; et même si j'arrive à le capturer, le soleil meurt.
Ou non, ce n'est pas comme ça que je voulais dire : je voudrais bien avoir une boîte avec un rayon de soleil dedans, mais je n'arrive jamais à les y faire entrer, et c'est jamais faute d'avoir essayé. (Les bons souvenirs me font souvent mal.)
Si j'avais mon rayon de soleil dans sa boîte, je soulèverai le couvercle, et il ne s'échapperait pas puisque je l'aurais apprivoisé, puis ça me ferait sourire : je serais la seule à avoir un rayon de soleil dans une boîte. Mais le rayon, serait-il heureux d'être dans cette boîte, ne s'éteindrait-il pas ? S'il devenait tout gris, mon rayon de soleil, et que le voir me faisait souffrir, alors ce serait vraiment un souvenir.
Je ne dois pas attraper de rayon de soleil, mais les créer… J'voudrais être un rayon de soleil… J'aimerais qu'on puisse apprendre à en être un.
Mais je n'aurais qu'à vouloir cela ; quand on veut, on peut, n'est-ce pas ?
Commentaires :
Anonyme |
mmmm... j'ai pas tout bien saisi (c normal, c trop compliké pour mon esprit égaré dans les brumes lointaine et innaccessible pour moi)
mdr louve |
esperanza 18-10-03
à 20:06 |
C'est chouette ce que t'écris... (pourquoi les gens arrivent toujours à dire ce que je pense de façon + jolie que moi ? ;) )
Biz |
Anonyme 18-10-03
à 20:51 |
Re:oui en fait c'est ça. c'est pas que je n'ai pas compris (chuis pas arrierée a ce ppoint) c'est que je suis incapable de retranscrir de belles choses comme ça sur du papier ...
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Epsilon 18-10-03
à 23:48 |
Ne pas s'égarer...Pour être passé par là, comme tout un chacun, l'adolescence est finalement une période difficile; la vie s'ouvre devant vous, brutalement, et vous soumet de nombreux défis: évaluation de vos aptitudes intellectuelles (scolarité), découverte de l'autre (amour), découverte du monde dans lequel on vit, etc.
Tout cela amène inéluctablement une multitude de questions qui bien souvent, et il ne faut pas en être triste, n'ont pas ou n'auront pas de réponses absolues. Je pense en fait aujourd'hui (j'ai 41 ans) qu'il ne faut pas se poser trop de questions sur le sens de la vie, non pas par lâcheté ou facilité, mais simplement parce que cela dépasse notre capacité de raisonnement et que l'on perd son temps. Laissons faire la science ou Dieu pour nous éclairer, peut-être... En attendant, et ce n'est que mon avis, ne fuyez pas la réalité au travers de rêve tel que la boîte à rayons de soleil, certes très tendre et que je ne critique nullement, mais qui vous ne sera d'aucun secours sur terre. Ayez d'abord confiance en vous; "vous avez le droit d'être ici", vous êtes unique et donc par définition, vous n'êtes pas mieux ou moins bien qu'un(e) autre; vous êtes Antigone ! Vivez intensément maintenant, la "vie" se chargera du reste. Amicalement, Eric. |
Antigone 19-10-03
à 01:16 |
Re: Ne pas s'égarer... Si on ne se pose pas de questions, alors à quoi ça sert une adolescence ? La boîte à soleil, boîte à bonheur, boîte à sourire... oui, c'est un rêve, bien sûr. Mais pourtant on devrait toujours avoir un petit coin d'insouciance, un petit morceau de paradis où se réfugier... Pas pour toujours, juste de temps en temps... Juste savoir qu'il y a toujours sur la route un endroit, quelque part, où l'on pourra s'arrêter, le temps d'un rêve, avant de trouver le courage de repartir. Merci pour ce commentaire qui me fait réfléchir... |
à 18:46