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Les humeurs changeantes d'Antigone


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Et une journée de plus chez les fous !

 Et oui, la journée s'achève enfin, et j'en ressors, une fois de plus, en vie, presque par miracle. L'insatiable bavarde saoulante va encore pouvoir baratiner…

   Hier soir, je suis allée manger au restaurant avec mon frère et mes parents. Tout s'est bien passé, mis à part que le petit a failli mettre le feu à la nappe en renversant une bougie (depuis que mon père a mis le feu au jardin, mon frangin croit qu'il doit suivre l'exemple paternel). Personne n'a embarqué ni petites cuillères, ni verres, ni tasses à café (on en avait déjà pris une fois précédente, c'était inutile de les avoir en double). Ma mère a embarqué un cendrier juste au moment de partir, alors qu'elle ne fume plus depuis 3 ans. C'est un cendrier tout con, en verre, avec rien dessus, qui n'a aucun intérêt. Je reste persuadée que la serveuse l'a vue faire.
   Au retour, tout le monde est allé se coucher le plus naturellement possible, après avoir passé un quart d'heure à chercher dans la cuisine d'où pouvait bien provenir un bruit bizarre. C'était une souris crevarde que le chat avait abandonnée sous le lave-vaisselle. Il a fallu que mon père l'achève, c'était vraiment gore… Dans l'affaire, nous avons retrouvé une grenouille desséchée et des vieux os de rongeur, un caleçon de mon frère…
   Aujourd'hui, ça aurait pu être une journée normale si ma mère ne m'avait pas réveillée à 8h30 en me balançant mon courrier à la gueule : une carte postale qui a failli me crever un œil, et des bouquins de maths que j'avais commandés, lesquels m'ont replongée dans le sommeil pour deux bonnes heures en heurtant mon petit crâne…
   J'ai passé une après-midi tranquille, jusqu'au moment où mes parents sont revenus d'être aller acheter un parasol (je croyais qu'il ne fallait plus rien dépenser jusqu'à mardi (le jour où on saura si mon père se fait virer de son boulot ou pas) ?!?!?) accompagné d'un pied pour parasol de 50 kg. Directement, j'ai été préposée à aider à trimbaler le truc sur la terrasse à l'étage. Le temps de galoper enfiler mes grosses godasses pour éviter l'écrasement de mes pauvres pieds (j'avais une allure mythique avec mon jupon de paysanne en deuil et mes … euh, je sais pas comment les qualifier, y'avait un mot, mais il était pas de moi, alors je me souviens plus, mes chaussures), je me suis retrouvée à mettre des planches sur les marches qui vont jusqu'à la porte d'entrée pour que mon père puisse y amener la brouette dans laquelle il avait réussi à mettre la chose de 20 tonnes. Tant bien que mal, l'objet a passé la porte d'entrée, mais le plus dur était à faire : l'escalier. J'ai une certaine expérience dans le domaine monter des choses de trois tonnes en haut des escaliers. Je me souviens d'un congélateur et d'une étagère après lesquels je n'ai plus pu me baisser pendant une semaine… L'idée, dans cette famille, c'est qu'il aurait mieux valu pour tout le monde que je sois un garçon… "Une fille, oui. Ai-je assez pleuré d'être une fille !" Antigone, Anouilh. Peut-être que si je n'avais pas été une fille, j'aurais mesuré plus qu'1m55 et pesé plus de 42 kg… Qui sait ? J'ai plus qu'à attendre que mon frère me dépasse, ou que ma sœur se mette à agir.
   Début de soirée paisible, puis repas occasion pour ma mère de se faire un charmant petit délire au sujet de la sœur de mon père qui est divorcée, et qui, paraît-il, serait forcée par sa mère à se remarier avec un veuf qui ne voudrait d'elle que pour s'occuper de ses enfants… dixit ma mère. En moins d'une minute, ma mère avait déjà tout le scénario, jusqu'au 3ème divorce de ma tante… Le type en question dit qu'il est amoureux de ma tante… Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai beaucoup de mal à croire qu'on puisse tomber amoureux à 45 ans… Il me reste sûrement beaucoup de choses à apprendre de la vie. Et puis aussi, j'ai du mal à croire qu'une femme qui a vécu pendant plus de 20 ans avec un homme qui s'en servait comme de sa bonne puisse encore vouloir prendre ce risque… 
   C'était une bonne journée, finalement. A la relecture, tout cela à l'air relativement normal. Quand on y est, tout a l'air plus bizarre... J'ai oublié l'épisode de ma mère qui fantasme sur l'informaticien qui a essayé d'installer l'ADSL, pourtant c'était interressant. Tout cela pour ne rien dire, parce que j'avais envie d'écrire, que j'aime le bruit du clavier de l'ordi...  
  

Ecrit par Antigone, à 00:28 dans la rubrique "Du rien sur un tas de vide".

Commentaires :

  Alezia
Alezia
25-08-03
à 16:30

Amour à 45 ans ? C'est vrai que j'ai aussi tendance à penser qu'on est complètement blasé à cet âge là et qu'on n'éprouve plus rien, que les choses n'ont plus de goût. Ma mère ne fait que de me rappeller que non, mais bon, j'ai du mal à y croire moi aussi donc tu n'es pas la seule Antigone hi hi.



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