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Les humeurs changeantes d'Antigone


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Au sujet de mon article de dimanche dernier...

Quant à mon avant dernier article, celui de dimanche dernier, eh ben alors… Je ne l'ai pas écrit pour faire de l'audimat. Par contre au moment de le titrer j'ai eu envie que celui-ci soit accrocheur. Le but était avant tout de me soulager. D'écrire la chose pour accepter de l'avoir vraiment fait. Et finalement, je le prends très bien. Il m'avait quand même beaucoup plus donné que moi à lui jusque là, et il est fort probable que malgré ce que j'en dit, j'aie pris quand même plaisir à le faire, sans que je ne veuille me l'admettre. De la curiosité. Assouvie maintenant. Curiosité que je voulais assouvir. Et il y avait l'aspect "t'oseras jamais !", et mon désir de lui montrer que j'avais un peu d'audace quand même. Je ne crois pas m'être dégoûtée. Et je ne supportais pas cette idée de lui être redevable de quoi que ce soit. Il n'y a presque eu que lui. Et il m'a fait découvrir des choses. Je le gribouillais sur mon brouillon avant d'avoir mon sujet d'anglais : avant de le rencontrer lui, je pensais que je n'aurais jamais "envie" de qui que ce soit. Mais cela a sa contrepartie, car ce qu'il a pu m'enseigner d'autre, c'est la facilité. L'allumer vaguement à coup d'élastique de string ou de dentelle de soutif, et après j'avais l'un peu de cul que je voulais, sans tribut sentimental, simple. On m'a demandé si ce n'était pas un peu comme de l'automutilation, si je ne me jetais pas là-dedans en sachant que ça me détruirait, et en le voulant justement. Non. [Quoique "A ma perte !"] Ce n'est pas ça qui m'a fait du mal. Il m'a fait découvrir l'envie. Le plaisir de l'assouvir. Mais aussi le besoin. Le manque même (ne me dîtes pas que ce sont-là des mots de salope ; ce sont juste des mots d'être humain, appartenant au monde sensible). Et c'est en cela que j'ai pu me blesser. Mais c'eût été pareil que j'aimasse ou non celui qui m'a fait découvrir ça. On ne peut pas ressentir le manque de ce qu'on ne connaît pas. C'est con, mais c'est le manque qui m'a fait du mal. D'avoir parfois envie de caresses que je ne pouvais pas avoir. Alors pourquoi attendais-je que ce soit lui qui me les donne ? Par habitude. Lui je le connais bien. Et par facilité, encore. Je n'ai pas honte de ce que j'ai fait. Je l'ai fait parce que je le voulais bien. Mais c'est triste parce qu'il n'y avait rien dans cet acte, ou que du moins je le décris comme tel. Pas d'amour, c'est évident. Mais loin, latent, de l'affection malgré tout, de la complicité sinon ça n'aurait pas été possible, sinon on n'aurait pas su en rire. Mais oui, c'était froid, mécanique. Prévu. Surtout par lui (il dit depuis près de 3 ans, mais déjà en février 02 on aurait dû ne jamais plus se revoir, il ment). Mais moi aussi je pensais bien que ça arriverait ce jour-là, sinon que ne suis-je restée dans le hall de l'hôtel à réviser de l'éco ? Je crois que si je n'avais pas eu mes règles on aurait même couché ensemble. C'était un acte qui n'espérait rien, sans vraie motivation, presque un acte gratuit. J'avais quand même envie que ça lui soit agréable, tant qu'à faire, mais la dernière chose que je désirais était justement qu'il le sache, à cause de ce délire qu'il m'a sorti une fois qu'à force de jouer comme ça avec lui je finirais par en tomber amoureuse. Alors je lui montre clairement que je me fous de lui. Pas d'ambiguïté. Depuis qu'on se connaît, notre relation a toujours été conflictuelle, c'est à qui humiliera d'avantage l'autre, balancera la vanne la plus désagréable… Ce qui faisait justement dire aux gens qui nous connaissent tous les deux, qu'on se déteste trop pour être crédibles, qu'en fait on s'aime. Un peu comme si l'amour était une menace, un danger dont il fallait à tout prix s'affranchir.

Et l'amour… Je voudrais y croire. Mais j'ai du mal. Parce que je ne connais pas, me dira-t-on. On verra. Il me semble que si l'amour correspond à l'idée que je m'en fais, alors quand on aime tout est nouveau. Au moins cela. Oui, ça je veux bien y croire.

Merci pour les commentaires, de ne m'avoir pas jugée, d'avoir su apprécier l'approche particulière. Barjac surtout, avec des mots toujours bien placés ; Gigi ; Pierrot (en fait, je crois qu'il a été allaité au biberon ;)) ; Lili, Jennifer, Fabien (oui oui, je sais, mais on fait avec ce qu'on a…) qui défendent si bien mes droits, Luciano toujours là…

Ecrit par Antigone, à 17:04 dans la rubrique "Du rien sur un tas de vide".



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