Les humeurs changeantes d'Antigone

Yiaaaaahhhh me revoilà à la maison. Je peux me plaindre autant que l'envie m'en prendra, quitte à me faire engueuler après… C'était pas si horrible que ça, finalement, ça se résume à peu de choses, et une stupide en supplément. De la peur qu'à deux reprises, en entrant dans la ville mercredi soir, et tout qui devient réel, l'attroupement devant le lycée jeudi matin, le bruit. Puis après tout, on y est, on s'y fait. Stupeur quand Mr. que j'aimais en 2nde entre dans la salle, ce qui me surprend puisque l'an dernier il n'était pas dans la même que moi. Autre surprise quand il me balance un "bonjour Clémence", après avoir longuement vérifié sur mon étiquette s'il s'agissait vraiment de moi. Alors je l'ai regardé, lui ai trouvé l'air con et suffisant, mais je me suis fait violence pour lui dire salut sans ajouter de "du con" à la fin, et ne lui ai pas tiré la langue. "Qu'est-ce que comprendre autrui ?" finalement ça se résume à ½ litre d'eau, deux boîtes de smarties (une réflexion sur les suites et l'algorithme de Djikstra avec les nombres de smarties de chaque couleur…), trois parties hétérogènes, pas de conclusion, un panadol, un tour aux chiottes, des barquettes de Lu à la fraise, des bruits de sachets en plastique, et puis c'est la preuve de notre humanité, à la fin. Mais surtout, ça risque de faire une mauvaise note. Finalement, y'a des moments bien dans le bac. Quand on s'est retourné dans son lit grinçant pendant une heure, et qu'on se décide enfin à aller chercher dans son sac les deux trois trucs (les dinosaurus bien sûr, et la musique) qui permettent de passer un bon moment quand même. Sinon j'aime pas trop le goût du latex.Et je déteste le bac, mais c'est pas une vraie nouvelle.