Les humeurs changeantes d'Antigone

Ah non, demain c'est ma seconde épreuve du bac. Il n'empêche que c'est la fête-Dieu, et qu'en Suisse c'est un jour férié (et déjà qu'on avait cours pendant les jours fériés français, si en plus on ne peut plus profiter des suisses... Dans trois heures on sera là-bas, tous sur les nerfs, s'insultant à qui mieux-mieux, s'agaçant... Et pourtant l'an dernier ça avait été bien, finalement.

Ne pas oublier : - Grenouille - Biscuits - Bonbons - Calmants - Panadol - Stylo - Mouchoirs - Eau - Convocation (finalement retrouvée (quoique là je ne l'apperçois pas))

(Je sais même pas pourquoi j'angoisse, c'est juste la philo finalement, ça peut pas être pire que la gym.) Dans 17 heures on sera en plein dedans, en train de tirer à pile ou face pour choisir le sujet, ou alors en train déjà de faire un plan, et de se creuser la cervelle pour savoir qui de Platon ou Aristote a dit que l'homme était un animal pensant... (J'ai triché au bac de gym, mais sans faire exprès. Avoir une montre est interdit pendant la course, et après mon premier 500 mètres je me suis apperçue de j'avais la mienne. Hier soir j'ai rêvé qu'on me disqualifiait, qu'on m'amendait et que je ne pouvais plus jamais de ma vie passer mon bac.) Quand je suis stressée je suis chiante. Je baratine des tas de trucs à toute vitesse, et les gens s'énervent. Je sens que je vais me la fermer jusqu'à mercredi midi prochain. Après je sauterais de soulagement partout, et je serais encore plus chiante. Puis je me souviendrais qu'il me reste à surmonter le pire : parler allemand pour la première fois depuis presque 1 an. C'est probablement encore pire que les 1500 mètres.