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Je ne suis qu'une gamine geignarde. Ce n'est pas un scoop. Mais c'est toujours bon à dire. Une vraie gamine : effrayée, timide, franche, menteuse, insolente, fière et geignarde-limite-capricieuse, mais pas trop chiante, sauf quand je raconte ma vie aux gens que ça n'intéresse pas, et alors j'apprécie que l'on me demande de la fermer.
Envie de printemps aujourd'hui… Alors j'ai mis mes chaussures à fleurs. Et puis comme il y a pas mal de vent - de la bise, malheureusement - et que j'ai ouvert la fenêtre, le vent s'engouffre dans ma chambre en grondant ou en sifflant, et c'est un de mes bruits préférés ; ça me rappelle la mer et les croisières en voilier de ma regrettée jeunesse (ça fait genre j'ai huitante ans, mais je l'ai très probablement fait exprès), car s'il y a des moments de mon enfance dont je suis nostalgique, se sont bien ceux-là…
Sur ce, et pourtant je parlerais bien volontiers des souris que nous ramène à la maison Schatz-Schrecken, le chat, et qu'il faut ensuite pourchasser pour les rendre à la liberté, des petits oiseaux qui fleurissent, des arbres qui piaillent, mais les recompositions du lien social m'attendent…
Pour dire des banalités pareilles, je pourrais m'abstenir.
Et puis, le 15 juillet, à Montreux, Kings of Convenience en concert !
Commentaires :
Luciano |
Doux printempsEt il passe... intarissablement...
J'aime la banalité, au moins pas de mauvaises surprises ne viennent jouer les troubles-fêtes ! Plutôt triste que de s'être resigné à vouloir continuer dans la même ligne droite, à 18 ans... on guêtte le moindre bruit, le moindre geste, mais sans pour autant y porter une attention qui pourrait nous atteindre, nous, en tant que personne... On prends nos distances en l'observant... en l'écoutant. Mais au dela de ce faux air de personne blasé, une attente se fait à peine sentir aux nez de ce qui nous entourent, mais elle est intense en nous même, le besoin de changement... Et pour le reste... il y a le concert ! Amicalement, Luciano. |
Antigone 26-04-04
à 22:48 |
Re: Doux printempsRésignée à continuer dans la même ligne droite ? Non, je ne crois pas, décidée, par contre, à accepter les choses telles qu'elles sont, à ne plus me rendre malheureuse avec de vains regrets. Mais effectivement, un profond désir de changement, que traduit la volonté de partir étudier dans une autre ville... (Je me suis permis d'effacer les maladresses du clavier.)
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Anonyme 26-04-04
à 23:15 |
Re: Re: Doux printempsSentir le besoin de changer d'air est une chose que l'on éprouve intensement, mais une fois que l'on à véritablement changé le contexte des choses, on se rend compte qu'en réalité, ici ou ailleur, c'est du pareil au même.
Néanmoins, ce n'est pas une vérité générale, alors j'espère que tu sauras passer à tavers le fillet. Quant à t'être resignée d'accepter maintenant les choses telles qu'elles sont, je dirais que c'est une attitude des plus sages, on écarte toute décéptions et revers, c'est bien vrai. Mais à force de rien attendre de la vie, on fini par obtenir ce que l'on attendait... Je sais que ça fait mal de tomber, encore plus de se relever, mais on à pas le choix pour pouvoir avancer, sinon on fait du sur-place. Outres les choses qui nous échappent (le temps en autres...) On devrait souvrir un tant soit peu au bonheur qui nous est offert. L'autosuffisance est un grand mal, quand bien même nous le considérons comme un grand bien, pourquoi ? parce que le vrai bonheur implique trop de souffrances, alors on le contourne... Sur ce, bonne nuit à toi. Amicalement, Luciano. |
Grégory 29-04-04
à 23:58 |
Re: Re: Doux printemps Je pense que l'acceptation est une bonne chose : accepter les souffrances vécues (ce qui suppose de les avoir identifié par une psychothérapie par exemple), accepter le monde tel qu'il est ; mais surtout, il faut éviter que cela se reproduise : et si les autres font souffrir, savoir se défendre ou ne pas se laisser faire avec habilité...
Je pense que j'ai vécu des difficultés similaires aux tiennes, j'ai essayer de résoudre mes problèmes comme je viens de le dire (et même si les blessures restent) et j'ai décidé de PARTIR de Marseille pour Paris, et je ne le regrette pas un seul instant! J'y ai trouvé des gens de plus grande valeur, des concerts exceptionnels, des beaux parcs ; même si les problèmes reviennent parfois. Donc je t'encourages de PARTIR, si tu es prête Au sujet du bohneur, je pense qu'il est temporaire : la vie me semble toujours balancer entre l'ombre et la lumière... en veillant à ce qu'il n'y aie pas d'excés pour autant. Doux Printemps, il fait du bien |
à 23:51