Les humeurs changeantes d'Antigone

Mon attitude réservée vis-à-vis des gens, m'attacher à eux, mais ne pas leur faire savoir… c'était déjà trop. Maintenant, j'ai une meilleure idée : ne plus m'attacher à personne, vu que de toutes façons, je ne m'attache qu'à des gens qui n'en valent pas la peine. Je ne sais pas si c'est possible de s'attacher sans s'impliquer, être capable de reconnaître "J'apprécie cette personne.", sans y mettre de lien affectif. Gérer ça juste cérébralement en gardant toujours la retenue nécessaire. Impression qu'à chaque fois que quelqu'un me fait mal je souffre d'avantage. Pourtant je sais bien que je me blesse toujours moi-même. L'autre n'est jamais responsable des idées que l'on se fait de lui, il n'est pas responsable si l'on souffre parce qu'il a été franc. Mais il est responsable des blessures qu'il fait volontairement, il est coupable de se réjouir du mal dont il est la cause. Et être "fragile" ne signifie pas que les autres doivent faire preuve d'égards supplémentaires envers vous. Il est des personnes que l'on ne devrait jamais bien connaître, à moins de vouloir se mettre à les haïr.
Je te déteste, mais j'ai pas le courage de te le dire, et de t'expliquer pourquoi après. Mais je te demanderais bien… Je suis quoi, pour toi ? a) Un jouet b) Rien c) Une amie d) Un outil Et si tu me retourne la question. Un ami je pensais. Rien, j'ai compris. Et pour de bon, cette fois. Mais… , t'sais, j'ai pas b'soin d'toi… Jouet ou outil, c'est pas encore pour l'instant, mais ça viendra, avec les gens comme toi. Puis progressivement avec tous. J'aurais bien appris à vivre. J'arrive même pas à m'en convaincre moi-même. Je dois être vraiment trop naïve.