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Faire un mythe avec n'importe quoi

Si je l'avais voulu, donc si j'avais fait des efforts pour cela, quoique j'en aie fait pendant un moment, j'aurais pu être amie avec lui, je pense. Mais l'amitié était un substitut trop dur à avaler. Je voulais tout ou rien. Je n'ai rien eu.
Alors je raconte/répète toujours et encore aux gens, parce que j'ai rarement d'aussi passionnantes histoires à rapporter. Cette nuit avec lui, "je me souviens d'adieux émouvants", phrase qui me reste, un tantinet théâtrale, directement ressortie du TPE de l'an passé, mais c'est pas grave. Je dis que j'avais un tee-shirt à lui, que je l'ai porté les deux jours qui suivirent son départ, puis que je l'avais sur moi en rentrant au pays, ça signifiait tout, et j'ai aimé cette gare au milieu de l'été. Puis, comme j'ai dit avoir eu ce geste d'adieu-bloquer-supprimer, j'ai aussi bazardé ce vêtement dans la première poubelle venue. Il ne reste qu'une photo dardée d'aiguilles, je dis aussi. Je déteste ou je ne déteste pas. Mais j'aurais pu ne pas. Ne pas lancer ces histoires. Je raconte que tout n'a été que total et intense… Les histoires que l'on raconte soi-même on a le droit de les idéaliser.
Et comme dit si bien , à la fin, c'est que du foutage de gueule. Mais on peut faire un mythe de ce qu'on veut, avec un peu de doigté.

Ecrit par Antigone, à 19:45 dans la rubrique "Du rien sur un tas de vide".



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