Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Les humeurs changeantes d'Antigone


Index des rubriques

Recherche


Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?


Ailleurs sur Joueb.com
Relations humaines

   Je n'arriverais jamais à le détester. Il m'attendrit ; alors tant pis si je ne le comprends pas toujours (ou si je ne le comprends jamais). J'aime bien savoir que quelqu'un comme lui ça existe, ça me rassure. Pourtant je ne nierais pas avoir essayé de le haïr jusqu'à aboutir à la conclusion que c'est impossible, y'a des gens que personne ne pourra jamais détester ; dans le fond il me fait parfois penser à mon frère (et aussi à mon prof de philo) : ce sont presque des inconnus pour moi... Donc à défaut de le détester ou de le haïr, il m'est quasi-indifférent, c'est à dire que la façon dont il est avec moi n'influe plus sur mon moral, mais bien sûr que s'il mourait ça m'affecterait, et je préfère savoir qu'il va bien plutôt que de le savoir en train de déprimer.
   (Ces spécimens là me fascineraient presque.)
   Mon monde me semble parfois bien vide de représentantes de la gent féminine. Cela se comprend bien, celles qui le peuplent, à deux ou trois rares exceptions près m'horripilent. Les filles, très peu pour moi... Mais sinon je n'ai rien contre elles, si ce n'est de leur si peu ressembler et de si peu m'en sentir pareille (quoique tant mieux soit souvent la seule chose que je puisse me dire).
   Il s'avère que je suis souvent plus à l'aise en compagnie masculine, enfin, pour ce que j'ai l'habitude d'avoir de la compagnie... Les conversations les plus intéressantes de ma vie, c'est avec des mecs que je les ai eues. La plus mémorable est encore en ma possession, deux feuilles de papier pliées en 4, avec l'écriture, si semblable, à la mienne d'un breton, en 2002, dans un bus. Il ressemblait à Frodon, et ça lui allait bien.
   Parfois quand même, je fais la fille, à savoir j'interroge très indiscrètement l'une de mes connaissances au sujet de son nouveau copain, comment il est ? où tu l'as rencontré ? et comment il s'appelle ? ... C'est pas que ça m'intéresse, mais je me sens très frustrée quand je raconte mes histoires d'amour et que personne ne manifeste le moindre intérêt, à quoi bon se vanter de choses improbables si on n'attire pas l'attention de son auditoire, et tout en me faisant envie, écouter les récits des autres me donne de l'inspiration pour mes histoires d'amour fictives absolument idiotes... On se renseigne comme on peu, à défaut d'en vivre.
   Moi aussi il me faudrait quelqu'un à aimer, ça repeuplerait mon monde dans lequel il me semble que tous cherchent quelqu'un... (D'autant plus que je viens de m'apercevoir que mon radiateur semble être en panne, ni la lumière rouge ni la verte ne sont allumées, et aucun plomb n'a pété, et dehors il fait - 5 et y'a 15 cm de neige. Je sens que je vais me remettre à camper dans la maison.)

Ecrit par Antigone, à 12:08 dans la rubrique "Du rien sur un tas de vide".

Commentaires :

  esperanza
esperanza
04-01-04
à 15:33

Les relations humaines, ça tient pas à grand chose... Juste du hasard, de rencontrer telle ou telle personne, et d'avoir l'occasion d'aborder tel ou tel sujet... Y a des tas de gens qu'on a l'impression de détester qu'on pourrait tout à fait aimer finalement. Et vice-versa.

Enfin bref, c'est un beau merdier, bien compliqué^^




Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom