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Les humeurs changeantes d'Antigone


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Elle, elle me téléphone toujours...

   Quand elle sort elle me téléphone toujours pour me demander si je veux venir. Mais pourquoi ? Peut-être qu'elle m'aime bien. Je ne l'ai jamais appelée ; peut être que j'ai peur de bien aimer les gens. Combien de fois ai-je dit que l'on ne m'y reprendrait plus ? Je sais pas, mais ce fut souvent répété. Je n'aime pas m'attacher. Et puis, j'ai pas trop envie de faire souffrir les gens, ce qui se passe souvent pour ceux qui m'aiment bien. Je les rends malheureux en voyant la vie si noire, en m'imaginant qu'il n'y a aucun avenir dans ce monde…

  "Lui : — Cherche-toi quelqu'un  que tu connaîtras "depuis toujours" et fais lui confiance.
  Moi : — C'est facile à dire… J'ai fait souffrir pas mal de personnes comme ça ; quand je fais confiance je parle beaucoup trop, et ça fait souffrir celui qui m'écoute : ma vision des choses, du monde, de la vie, est tellement noire...
   Lui : —Je crois qu'une bonne bite te ferait du bien :-).

   Moi : — Ah ah ah… comme c'est distingué… (avec un grand sourire de tu me fais rire avec tes conneries).
   Lui : — Je peux pas t'aider."

   C'était une discussion que j'ai eue hier pendant le cours d'histoire avec mon voisin de devant via une feuille de papier… Je dois être terrifiante parfois. Avant cela y'avait un passage sur la solitude qui me semblait moins important. C'est bizarre cette impression que j'ai parfois de vivre et de ressentir des choses que personne ne semble pouvoir imaginer. Quand je lui dis que je me sens seule il me répond de sortir, d'appeler des gens pour aller avec eux ; mais je crois qu'il est inconcevable pour lui que l'on puisse parfois se sentir plus seule au milieu de 1000 autres personnes qu'en tête-à-tête avec soi-même.

   Hier je suis sortie : je suis allée faire un billard avec elle et deux de ses copains. Et puis j'ai souri et j'ai fait la bise aux gens et peut être que si l'autre lourd avait voulu toucher mes cheveux je l'aurais laissé faire. Et ce soir elle m'a encore appelée mais j'étais fatiguée, bien que j'aie passé une bonne partie de mon après-midi à dormir comme un bébé. Maintenant je ne sais pas à quelle heure je vais pouvoir enfin dormir…

 

   A l'origine il y avait un article écrit vendredi, et pas seulement qu'un titre. J'y disais que ma mère n'avait pas réussi à me trouver de rendez-vous chez le médecin seulement que le 4 décembre. C'est parce qu'il faut que j'aille voir le généraliste pour lui demander ce qu'il pense que je dois faire et qu'il me conseille, et vu qu'en ce moment tout le monde est malade les consultations pas urgentes doivent attendre. Comme ça j'ai encore le temps de trouver comment introduire le sujet avec lui. Mais sinon ça va mieux, un peu, mais je ne me fais pas trop d'illusions, c'est provisoire. Je vais me remettre au boulot, penser à mes notes et à mon bac avant de m'écouter moi-même, et sûrement que de cette manière-là j'éviterais bien des crises. Autrefois cela marchait très bien… [On ne me prend pas pour surdouée pour rien.]

Ecrit par Antigone, à 23:44 dans la rubrique "Du rien sur un tas de vide".

Commentaires :

  snodgass
snodgass
16-11-03
à 10:13

en cas j'aimes toujours bien te lire, peut être quetu  va devenir quelqu'un a succès comme Balasko.



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