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Les humeurs changeantes d'Antigone


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L'histoire d'amour mièvre

   Vous avez voté, va falloir assumer et lire mon histoire idiote et mièvre. Elle a été écrite il y a un an, je crois, rapidement, sans recherche approfondie, elle est sûrement pleine de non-sens affreux. J'en ai écrit d'autres, des histoires de ce style. Elle finit mal, comme beaucoup d'autres...
   C'est écrit à la première personne, mais l'héroïne, Lyra, n'est pas moi, vraiment pas. Je n'aurais jamais eu les mêmes pensées qu'elle. Je la trouve un peu bête sur les bords, mais courageuse quand même. Je n'ai jamais rien vécu qui ressemble à son histoire. Et quand au héros, Erik, je n'ai aucune idée de son origine. Il s'apelle Erik parce que c'est un prénom que j'aime bien (comme Lyra, prénom directement sorti d'A la croisée des mondes de Pullman), et surtout avec un k au bout, je trouve que ça donne au prénom une autre allure.  

HISTOIRE PATHETIQUE 

 

   J'ai rencontré Erik quand nous avions 16 ans, on était dans la même classe au lycée. J'avais déménagé peu avant, j'étais toute nouvelle dans cette ville et je n'y connaissais personne. Il sortait de l'hôpital où il venait de passer 6 mois à se soigner d'une leucémie, entre chimiothérapie et des médicaments qu'il supportait très mal. Il était difficile à soigner, pourtant les médecins pensaient qu'il était en bonne voie de guérison, les cellules cancéreuses ne proliféraient plus. J'avais déjà entendu parler de lui par d'autres élèves de la classe, et avant de le rencontrer, je le craignais, il me faisait peur, comme toujours la mort aux jeunes. Le jour où il est revenu en classe, j'ai été fascinée par son allure. Il devait peser 45 kilos pour une taille d'1 mètre 70, et malgré cela l'adjectif "fragile" n'a pas effleuré mes pensées, il avait un regard vaillant, courageux, droit. Des grands yeux gris qui avaient déjà vu la mort en face, à 15 ans… Je voulais le connaître, il me plaisait, il n'était pas comme les autres, que je trouvais parfois d'un manque de maturité affligent. Il m'a fallu plus d'un mois pour oser lui adresser la parole, les circonstances avaient joué en ma faveur, je cherchai depuis longtemps un prétexte pour l'aborder qui me fut donné alors qu'il s'était senti mal pendant un cours de maths. Comme j'avais fini mes exercices, le prof m'a demandé d'accompagner Erik à l'infirmerie.

   Il ne voulait pas y aller, mais seulement respirer un peu d'air frais. Nous sommes restés assis sur un banc de la cour pendant une heure à parler de nous…

   — Tu n'es pas pareille aussi, m'a-t-il dit pour entamer la conversation.

   — Pourquoi tu dis ça ?

   — Une impression que j'ai eu la première fois qu'on s'est vus, quand tu m'as regardé…

   — Oh ! tu avais remarqué…

   — … Et depuis ce jour je me demande : "Mais qu'est-ce qu'elle attend pour venir me parler?"

   Erik était très timide et moi aussi ; nous aurions très bien pu ne jamais nous adresser la parole. Le temps passa à toute vitesse, mais nous eûmes le temps de nous apercevoir que nous avions beaucoup de choses en commun, et surtout la même passion pour l'écriture, nous adorions Rimbaud pour sa poésie, plus jeunes, nous avions dévoré toute l'œuvre de Roald Dahl, et Saint-Exupéry était un personnage qui nous fascinait… Outre la littérature, nous partagions des rêves identiques : faire le tour du monde, vivre sur la mer en voilier…

   On pourrait s'attendre d'un jeune leucémique ayant beaucoup souffert qu'il soit fermé, froid… Aigri, pour résumer. Ce n'était pas le cas d'Erik ; il voyait toujours les choses du bon côté, il ne s'apitoyait pas sur lui-même, et il refusait d'être plaint. Il avait en la vie une confiance rare. Je crois qu'il était vraiment unique.

   Rapidement, je suis tombée amoureuse de lui, mais je ne lui ai jamais dit ; quand nous parlions d'amour, il disait qu'il ne voulait pas aimer, que c'était mieux comme ça, que tant qu'il n'était pas certain de guérir, il ne devait pas. Moi, je n'ajoutai rien quand il disait cela, cacher mes sentiments me plaisait peut-être, j'avais peur que les choses changent entre nous s'il l'apprenait, qu'il s'éloigne de moi… Nous avons eu six mois extraordinaires, comme hors du temps... Il reprenait des forces, les médecins avaient confiance, mais on ne pouvait jurer de rien, il était atteint d'une leucémie chronique. Nous étions très proches, complices, on se comprenait sans rien se dire, je savais le faire sourire quand il n'allait pas très bien et lui aussi. J'avais l'impression de l'avoir toujours connu.

   Vers le mois de juin, il manqua les cours pendant plus d'une semaine. Il m'a appelée pour me dire qu'il allait bien, qu'il n'avait qu'une angine. Il ne voulait pas que je vienne le voir. Mais un soir, j'eus sa mère au téléphone : Erik était à l'hôpital depuis 3 jours. Il rechutait, les médecins ne comprenaient pas… Il voulait me voir. Ce fut un vrai choc pour moi. Je savais très bien que je pouvais le perdre à tout moment, mais j'avais évité d'y penser jusque-là, et cette réalité venait de me sauter au visage. Il était tard, l'heure des visites à l'hôpital était dépassée depuis longtemps, mais j'ai supplié mon père de m'y conduire, toutes affaires cessantes.

   Cette nuit-là, j'ai pénétré dans un nouveau monde. Pour pouvoir lui parler, je devais mettre une blouse verdâtre, un masque et des gants… Au dernier moment, j'ai cru que j'allais renoncer, que je ne pourrais jamais aimer un garçon malade, cela me paraissait trop dur. C'est le sourire d'une infirmière qui m'a décidée, et je me suis lancée, j'ai poussé la porte de sa chambre. Quand il m'a vue, son regard s'est tout de suite illuminé, il était beau. Il voulut parler, mais je lui ai coupé la parole :

   — Dis rien, laisse-moi parler… Je voulais te dire… Je t'aime, Erik. Ça fait longtemps déjà.

   — Je voulais te dire la même chose. Je t'aime, Lyra. 

   Je pleurais, c'était tellement triste, je me sentais tellement mal, et je l'aimais tellement ; c'était vraiment difficile…

   — Tu dois pas pleurer, ça va bien, tu verras, viens près de moi…

   Je me suis assise au bord de son lit, il m'a pris une main, l'a serrée fort dans la sienne… Je me suis ressaisie, c'était lui qui était malade, et moi qui devais le soutenir. Je me suis allongée contre lui au-dessus des draps, il m'a retiré mon masque et m'a embrassée.

   — Je n'ai pas le droit de faire ça, mais cette maladie n'a pas le droit de me retirer tout ce qui est bon… Tu verras, cette maladie, on va la vaincre, fais-moi confiance, je vais me battre !

   — Tu es le plus fort, Erik, c'est toi le meilleur, je le sais ! Est-ce… est-ce que tu souffres beaucoup?

   — Pour l'instant pas, mais ça va être dur, tu sais… Tu es prête à supporter tout ça ?

   — J'irais jusqu'au bout du monde pour toi.

 

   J'y serais vraiment allée… Cette nuit là, on s'est endormi tous les deux, comme ça. C'est l'infirmière qui m'avait souri qui m'a réveillée, elle était jeune, elle avait les larmes aux yeux. C'était l'heure où elle finissait son service, nous avons discuté. Elle connaissait bien Erik ; la première fois, ils étaient entrés à l'hôpital en même temps, il avait 13 ans, elle venait juste de finir son école d'infirmiers. Elle m'a appris que c'était le malade idéal, toutes les infirmières en étaient folles et son médecin l'aimait beaucoup. Ce qui la surprenait, c'était ma détermination, mais elle sentait que mes sentiments pour Erik étaient vrais. Il lui avait parlé de moi, il m'aimait vraiment, disait-elle. Et c'était vrai.

   Nous devions passer le bac français cette année-là, je me suis présentée mais pas Erik qui l'a fait en septembre, un moment où il allait mieux. Sa santé allait en dents de scie, ce qui nous permettait quand même de vivre notre vie amoureuse. Il a été mon premier copain, et j'ai été sa seule et unique copine. Nous avons pu faire l'amour quelque fois, quand il pouvait sortir quelques jours de l'hôpital mais ça le fatiguait beaucoup ; vers la fin, nous n'avions plus le droit de nous embrasser à cause des microbes, mais Erik n'avait plus besoin de ça. Il ne lui fallait que de la tendresse, sentir ma chaleur…

   Il admit très tard que c'était terminé, qu'il avait perdu… A ce moment là il n'en pouvait plus, la douleur ne lui laissait jamais de répit. Pourtant le sourire n'avait pas quitté son visage. Il était bien entouré, il avait sa famille et des amis venaient lui rendre visite assez souvent. Sur sa demande, les médecins ne se sont pas acharnés à le maintenir en vie, il était heureux de partir, et il l'avait mérité. Il est mort doucement, comme on s'endort. J'étais avec lui, c'était la nuit, tout était calme… Comme Antigone avec Hémon, avant qu'elle retourne enterrer son frère, nous avons parlé du petit garçon que nous aurions eu ensemble, car nous voulions nous marier s'il s'en sortait. Il n'avait de cesse de me répéter que je devais être heureuse, vivre… Aller au bout de mes rêves. J'étais couchée contre lui ; un instant il respirait, et à la seconde suivante c'était fini. Adieu Erik, je t'aime. Je ne suis allée chercher personne, je voulais le garder encore juste pour moi. J'ai pleuré sur lui longtemps puis je me suis endormie. A mon réveil, deux heures plus tard, le jour commençait à se lever, je pouvais distinguer les traits de son visage ; il était paisible, on n'y voyait pas les ravages de la douleur… Je suis sortie de la chambre comme une somnambule et j'ai appelé le médecin :

   — C'est fini…

   Je me suis évanouie, j'étais en état de choc.

   A mon réveil j'étais chez moi, sur mon lit. Ma mère me regardait dormir.

   — Son médecin dit qu'il est mort heureux…

   — … comme il a vécu…

   C'était terrible, simplement. Je n'arrivais plus à retrouver qui j'étais, je sentais clairement la cassure de mon cœur. J'étais devenue une autre personne ; une part d'Erik avait survécu en moi.

   — Maman, faut que tu le saches, je suis enceinte.

   — Depuis combien de temps ? Qui est le père ? Tu as trompé Erik ?

   — Ça doit faire 3 mois. C'est l'enfant d'Erik… et le mien… notre bébé…

Je caressais mon ventre, comme il l'avait fait la veille avec amour. Qui allait me donner cet amour, maintenant ? C'était le mois de mai, et pourtant je grelottais, rien ne pouvait me réchauffer.

   — Il savait pour le bébé ?

   — Oui. Et non, ce n'était pas son idée. C'est un accident. Mais nous l'avons aimé dès que j'ai su.

   — Vous avez fait ça à l'hôpital ?

   — Non, c'est la fois où j'ai insisté pour que je médecin me le laisse pendant une journée. C'est la dernière fois que nous avons fait l'amour, mais nous n'avions pas prévu de le faire…

   — Comment vas-tu l'appeler ? Vous aviez décidé ?

   — Non. Si c'est un garçon, ça ne sera pas Erik, nous étions d'accord là-dessus.

   J'avais tout fait pour cacher ma grossesse, et maintenant, j'avais envie de l'afficher. Je trouvais joli mon corps, mon ventre… J'avais envie de le revendiquer, de crier partout j'attends un enfant de l'homme que j'aime ! Mais cet homme là était mort, avant même d'en devenir un…
   Je ne voulais pas rester à pleurer chez moi, je me suis habillée avec des vêtements qui laissaient deviner mon état, et je suis retournée à l'hôpital où je savais que ses parents seraient. Quand je marchais dans la rue, les gens me dévisageaient, jamais très longtemps, il y avait dans mon regard quelque chose qui faisait peur… Je suis allée dans sa chambre, elle était vide, on y faisait le ménage. La femme m'a demandé :

   — C'était vous, la petite amie du jeune homme qui était là ? 

   — Oui, c'était moi…

   — Ses parents parlent avec ses médecins, dans la salle là-bas… Dites, vous ne seriez pas enceinte ?

   J'ai hoché la tête, ces mots m'avaient rendu le sourire, j'étais fière.

   Je suis partie rejoindre la famille d'Erik. Ils étaient tous là. Les traits tirés, leurs mouchoirs à la main… Son grand frère m'a serré dans ses bras, ça m'a fait du bien. Il a regardé mon ventre : "Erik me l'avait dit. Félicitations…" chuchota-t-il. Le médecin m'a dit qu'il voulait me parler seul à seule. Nous sommes sortis de la pièce. Il m'a donné une lettre d'Erik et un paquet, qu'il voulait que j'ai après sa mort.

   — Ses parents souffrent beaucoup…

   — Et moi ça ne compte pas ?

   — Ils vous aiment comme leur fille. Et vous souffrez aussi. Cependant, vous avez eu avec lui des moments qu'ils n'auront jamais plus. Vous étiez avec lui quand il est mort…

   — C'était avec moi qu'il voulait être… Ils savent pour ça ?

   — Ça quoi ?

   — Notre enfant, vous n'aviez pas remarqué ?

   — Maintenant que vous le dîtes, c'est évident… Alors Erik vous aura laissé un bébé ; vous êtes heureuse ? Je pense que ses parents le seront, allez leur dire.

   — Lyra a une nouvelle à vous apprendre, déclara le docteur en rentrant dans la pièce.

   — Oui, euh… j'attends un enfant, l'enfant d'Erik.

   — Le tien aussi, ajouta sa mère.

   Ils prirent cela très bien, ils étaient ravis, et ils furent tout à fait d'accord pour m'aider financièrement. J'étais heureuse d'attendre cet enfant, j'aurais voulu qu'il ne naisse jamais, garder toujours en moi ce cadeau d'Erik… J'avais peur pour la suite, accoucher, élever l'enfant tout en essayant de mener une vie normale, faire mes études… Saurai-je l'aimer, ce bébé ? Ne me rappellerait-il pas trop son père, cet homme qu'il ne connaîtrait jamais ? Ne me reprocherait-il jamais sa naissance, d'avoir eu pour maman une adolescente…

   Je n'étais plus si sûre d'être une adolescente. J'étais une femme à part entière. J'avais traversé des épreuves terrifiantes, mais je ne m'étais jamais retournée, je n'avais jamais songé à faire demi-tour. Mon histoire avec Erik a été courte, mais intense, nous avons vécu pleinement cette relation, et je ne regrettais rien.

   J'étais une femme, mais encore une enfant, en un sens ; j'avais construit ma relation avec Erik comme un enfant fait une tour avec des cubes : avec enthousiasme, alors que je savais que ma tour s'effondrerait un jour. J'avais vécu des choses exceptionnelles, mais il n'en restait rien, ou presque. J'en ressortais comme mise à nu, vidée. Il restait juste ce bébé qui grandissait en moi.

 

   J'ai pensé à mourir aussi. Heureusement qu'il y avait l'enfant ; il devait vivre, lui, les choses que son père ne devait jamais avoir fait, c'est lui qui devait les vivre. Alors j'ai survécu. Jour après jour. Je n'ai pas passé mon bac, j'étais incapable de travailler, je n'avais pas goût à cela. Pendant 4 mois, je me suis reconstruite progressivement. Je me suis mise à peindre, et j'écrivais plus que jamais. J'ai écrit et illustré des petites histoires pour mon bébé… En septembre j'ai recommencé à étudier, j'ai suivi les cours de terminale par correspondance. J'avais su que j'attendais un garçon, et j'ai décidé de le nommer Arthur, en souvenir de Rimbaud, et parce qu'"On n'est pas sérieux quand on a 17 ans", je voulais que mon Arthur ne soit pas sérieux à 17 ans, je voulais qu'il vive heureux, léger, insouciant… Je ne lui aurais tout de même jamais interdit d'aimer une jeune fille malade. La maladie d'Erik ne nous a jamais empêché d'être heureux. Grâce à elle, nous avons profité des moindres moments de notre vie, la brièveté a rendu tous les instants plus beaux.

 

   Le temps a passé, aujourd'hui je crois que je suis heureuse. Mon fils va bien, c'est un enfant adorable ; il ressemble à son père. Comme lui, et l'auteur dont il porte le nom , il est poète. C'est curieux de dire cela d'un enfant qui n'a pas encore 6 ans, pourtant, je lui trouve une sensibilité différente, il ne ressent pas les choses comme d'autres enfants. Est-ce l'amour dans lequel il a été conçu qui a permis cela ? Je n'en sais rien, mais j'aime y croire.

   D'Erik, il ne me reste pas grand chose… Une écharpe multicolore qui était dans le paquet que j'ai reçu après sa mort (il trouvait que le noir ne m'allait pas…), des dizaines de poèmes que je n'ai toujours pas relus, une photo de lui où il est vraiment lui : on dirait le soleil… J'ai oublié l'Erik des derniers jours. Et j'ai Arthur, bien sûr. Pour l'instant, je n'ai plus eu de copain, il me faut du temps…
    

 

Ecrit par Antigone, à 18:14 dans la rubrique "Du rien sur un tas de vide".

Commentaires :

  sawah
sawah
09-11-03
à 11:45

très jolie histoire, vraiment!

boin on reconnait ton style mélodramatique mais le resultat et très prenant

je n'ai pas su décoller mais yeux avant d'avoir finit, bizzarement c'estla fin que je m'étais imaginé pour titanic, je voulais que rose ai eu un enfant de jack! bref je suis pas là pour raconter mes désirs de petite fille

bizous

sawah


  Antigone
Antigone
09-11-03
à 14:39

Re:

Merci Sawah ! :)
C'est vrai que c'est tranquille quand ça se termine comme ça... Lyra garde quelque chose (un bébé n'est pas une chose, mais bon) d'un Erik qui ne la quittera jamais. Je trouverais presque que c'est moins triste que s'il l'avait plaquéé alors qu'elle l'aimait.
Bisous

  Anonyme
09-11-03
à 13:01

Je comprend pas ce besoin que tu as de te dénigrer tout le temps. Tu sais je crois ke la fille a qui tu avais envoyé la lettre et qui t'avais répondu à la fin que ce n'est pas en se démollissant qu'on attire le regard des autres, elle avait raison.
Tu te rabaisses tout le temps. Pourquoi? pour qu'on te répond: "meuhhhh nonnnn, t'es bien"? Pourquoi tu dit d'emblée en mettant ton histoire qu'elle est idiote et mièvre?
Voilà c tout
Je voulais pas être désagréable mais tu devrais apprendre à te considéré un peu mieux toi même pour que les autres te considère mieux aussi. Aime toi toi même et les autres t'aimeront. Ca a l'ai idiot comme ça mais c completement vrai.

  Antigone
Antigone
09-11-03
à 15:08

Re:

   Cette histoire est idiote et mièvre, à mon sens en tout cas. Je crois que c'est à cause des réflexions de Lyra sur son corps de femme enceinte (c'est que j'aime pas les bébés, ils me font peur). Et même, tous les personnages de l'histoire sont stupides, et dans la vraie vie ça se passerait pas comme ça, ils n'auraient sûrement pas de réactions aussi calmes et mesurées.
   Pour continuer, c'est stupide aussi d'écrire des histoires comme ça. En le criant haut et fort, j'affirme que je ne suis pas sujète à la sensiblerie niaise. C'est une manière de me protéger, surtout vis-à-vis de quelques personnes "de la vie réèlle" qui me lisent. Je ne veux pas qu'on puisse penser de moi que je suis une petite chose sentimentale à tendances pathético-romantiques.

   Bien sûr, Naelia avait raison dans sa réponse. Mais c'est difficile d'avoir bonne opinion de soi-même, et après il faut faire attention de ne pas se croire mieux que tout le monde (ce que j'ai aussi trop tendance à faire, du moins intérieurement)... ce qui agace les gens. 
   Enfin, de toutes façons, je suis une extraordinaire écrivaine d'histoires mièvres ! ;) Je vais tenter d'en faire des romans, et chez "Coeur grenadine" ils me supplieront de leur vendre mes histoires ! ;)


  ater-angelus
ater-angelus
09-11-03
à 22:20

Merci tt simplement... Joli moment passé à lire ses lignes... simple reflet de la prose ;o)

Antigone... jeune fille énigmatique et profondément humaine... et surtout profondément gentille... sisi ca se voit

Bisous

  Antigone
Antigone
10-11-03
à 21:23

Re:

   Merci... Il me fait vraiment très plaisir ce commentaire...

Bises


  Sencha
Sencha
13-11-03
à 18:07

Génial!!!

Je vais lire ton histoirre ce soir avant d'aller me coucher, mais si tu t'es inspiré (même un tout petit peu) de Phillip Pullman (Phill pour les intimes) et qu'en plus ça vient de toi, alors ça ne peut qu'être bien!!!!!


  snodgass
snodgass
15-11-03
à 19:29

c'est très beau comment as tu eu l'idée de la maladie?c'est pas banal



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