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Les humeurs changeantes d'Antigone


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Conclusion mûrement réfléchie, cette fois
--> Je m'en veux

   Maintenant que mon énervement est passé, je me sens toute stupide. Mais c'était prévisible, je savais.

 

Ni lui ni moi ne changera d'avis.

 

   Je me suis sentie humiliée. J'ai eu l'impression de dévaler plusieurs marches dans la hiérarchie humaine. Un peu comme si je cessais d'être son égale pour devenir une "malade". Et sans doute il n'a jamais voulu que je ressente une telle chose. Mais je pense que c'est bien que j'aie pu le trouver vraiment nul sur ce coup là. C'est bien qu'il soit devenu un être humain.
   Humiliée aussi de savoir qu'il n'avait donc jamais pris mes sentiments au sérieux. Pour lui, c'était normal en fait, la conséquence obligatoire de ma "thérapie", et un fait inévitable compte tenu de ma "maladie". Il n'a jamais dit cela avec ces mots-là, mais je pense qu'il n'est pas faux d'interpréter ainsi.
   Je m'en veux d'avoir laissé s'établir un tel rapport entre lui et moi. Je n'aurais jamais voulu en arriver là.

   J'avoue que je refuse d'admettre l'hypothèse qu'il puisse avoir raison.

   Ça me paraîtrait trop insensé. J'ai pour habitude de crier partout que je suis maîtresse de moi-même. Et la possibilité que j'aie pu ne pas l'être cette fois-là est inconcevable.
   Je refoule.
   Tous les éléments sont réunis pour lui donner raison. J'avais besoin que l'on m'écoute et lui justement n'a fait que ça. (Quoique je pense que ce dont j'avais le plus besoin, c'était d'un échange.) De plus, il a obtenu l'adresse de mon journal après de vagues réticences de ma part. "Ta demande d'adresse de mon journal… J'ai envie de la refuser, je suis pas sûre que ce soit une bonne idée que tu le lises." S'il savait tout ce que je ressentais, une relation normale, amicale, devenait de fait impossible. Mais certains éléments m'amènent à nuancer.

   Je crois qu'il aurait mieux valu aucune relation plutôt que celle psy-patiente que je l'ai laissé établir sans trop m'en rendre compte.

 

   A 17 ans, on n'est pas capable d'assumer ce qu'il a voulu prendre sur lui. (On ne s'improvise pas psy.)
  

   Dès le début, il aurait dû me dire : Ecoute, t'es bien gentille, mais j'ai mieux à faire que de t'écouter raconter tes problèmes." Honnêteté et communication : voilà ce qu'il aurait fallu. Mais cela aurait risqué de me faire mal, et il ne voulait pas, parce que lui-même a souffert déjà.

   De cela, je ne peux pas lui en vouloir.   

Je suis DESOLEE de ne m'être pas rendue compte que cela tournait à "Toi, qui parle, qui me confie un paquet bien lourd de choses intimes, comme si tu avais besoin d'un récepteur pour ton introspection." (C'est ce qu'il m'a écrit dans un mail hier.) Je m'en veux. J'ai honte.
   Oui, il n'a jamais pensé à mal. Je le sais très bien.
   Mais à vouloir trop bien faire… Toute cette histoire est stupide, et j'ai été stupide.
   Lui et moi, ça en restera là. Au lieu d'attendre que la décision vienne de lui, je la prends moi-même. Je n'oublierais pas. Bien sûr que non. Ça deviendra un souvenir, et un pas trop mauvais. Je crois sincèrement que c'est quelqu'un de vraiment bien, et que des comme ça il n'y en a pas 10. Je suis contente de l'avoir rencontré.  

  

C'était le facteur déclencheur. Je crois que j'ai vraiment besoin de voir un psy, un vrai cette fois. Et ma mère qui ne voulait pas trop en entendre parler ces dernières années, disant que j'allais très bien, commence à imaginer que ça puisse m'être nécessaire. Mais je crois que ça me fait peur, un peu...

Ecrit par Antigone, à 19:34 dans la rubrique "Du rien sur un tas de vide".

Commentaires :

  ater-angelus
ater-angelus
20-10-03
à 22:08

"Il m'a fait trop de bien pour en dire du mal, il m'a fait trop de mal pour en dire du bien..."
toi, lui: votre histoire.. du moment que la sincerite est passée par la tt reste pour toujours... et avce le temps la fin s'oublie pour laisser place aix rires

En fait, voir un psy (pour moi...) ca n'es pas dire que ca ne va pas, c'est vouloir allé mieux ;)

bisous

ps: dsl pour l'allure demago de ce post :/ c t pas du tt voulu..

  Antigone
Antigone
21-10-03
à 01:01

Re:

   Y'a eu de la sincérité dans cette histoire, j'en suis sûre... et il n'y aura sans doute eu que ça, puisque tout en restera-là.

   Le problème, c'est que j'ai du mal à admettre que ça puisse aller mal, j'ai l'impression d'avoir tout pour être heureuse, mais de ne pas savoir l'utiliser.
   Mais admettre que ça ne va pas me semble le premier pas à faire, pour pouvoir vouloir aller mieux...

Bisous à toi aussi

 


  Indochine
Indochine
21-10-03
à 03:00

Tous le monde à besoin d'un psy, mais est ce utile pour tous ?


  Indochine
Indochine
21-10-03
à 03:04

Moi je t'ai confié beaucoup de chose, et même mon grand secret... lol !!! Pour moi t'es une amie, à savoir si toi tu es pu aimer ce garçon, moi je pense que oui, parce que des fois il ne faut pas grand chose pour aimer...

Enfin c'est surment mieux ainsi... Je t'embrasse bien fort et à une prochaine




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